Le débrayage est appelé par deux syndicats du secteur hospitalier. Il s’agit du Syndicat National des Personnels des Établissements/Entreprises du Secteur de la Santé du Cameroun (CAP/SANTÉ) et du Syndicat National des personnels médico-sanitaires du Cameroun (SYNPEMS).

Les deux mouvements appellent à manifester « le sentiment de désarroi, de tristesse, d’abandon, de laisser faire, de frustration ; susceptible d’altérer la qualité des soins, l’épanouissement des personnels ». Ils estiment par ailleurs que ce sentiment est de nature à « replonger le personnel vers de mauvaises pratiques tant décriées dans les hôpitaux camerounais. »

Les syndicats s’insurgent contre la non effectivité de onze mesures et avantages statutaires des personnels des hôpitaux publics. « Des mesures prises par les Autorités de la République, à l’effet de résoudre les problèmes des personnels de santé ».

Il s’agit, pour l’essentiel, de primes et quotes-parts relevant du code du travail, du statut particulier et de la convention collective des personnels médicaux et paramédicaux des hôpitaux publics.

Les syndicalistes exigent également l’harmonisation de l’âge du départ à la retraite, la prise en charge totale maladie, la révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de santé et la mise en place, par le ministère de la Santé Publique, d’un Comité de suivi de l’application de toutes ces mesures.