C’est dans le journal Sexual Medicine que cette étude a été publiée. Les chercheurs souhaitaient savoir s’il y avait une relation entre la capacité d’une femme à avoir un orgasme et la taille de son clitoris. Ils ont constaté que 18 à 34% des femmes ont des difficultés à connaître un orgasme.

Plusieurs études ont confirmé que le cl*toris jouait un rôle dans l’orgasme féminin

En effet, les spécialistes précisent que « l’impact de son anatomie et de sa localisation précise n’avait jamais été étudié ». Pour remédier à ce problème, ils ont jugé qu’il fallait mener une étude. Ces scientifiques ont donc fait une expérience sur 30 femmes qui avaient un âge moyen de 32 ans et un indice de masse corporel de 25. 10 des femmes ne pouvaient pas avoir d’orgasme. Par contre, les 20 autres n’avaient aucun problème pour jouir.

Les participantes ont répondu à plusieurs questions sur leur santé sexuelle et leur état de santé globale.

Ensuite, une Imagerie par résonance magnétique (IRM) pelvienne a été réalisée pour effectuer des mesures anatomiques et une prise de sang pour évaluer les taux hormonaux.

Les différents tests ont montré que les femmes qui n’avaient pas d’orgasme étaient dotées d’un gland clit*ridien plus petit. Le gland du clit*ris est couvert par le capuchon qui est également externe et attaché aux petites lèvres. Le gland du clitoris est lié à son corps qui est interne.

Il a été remarqué que la distance entre le vagin et le clitoris était également plus grande dans le groupe des anorgasmiques (celles qui n’ont pas d’orgasme).

« De plus, les chercheurs ont estimé que la taille et la position du clitoris pouvaient affecter les positions préférées par les femmes puisqu’ils influencent le contact avec le clitoris. Ainsi les anorgasmiques préféraient le missionnaire, alors que celles qui n’avaient aucun problème pour atteindre l’orgasme, indiquaient préférer une position dominante. »