Les membres du Comité de gestion l’ont réitéré lors de la 6e session ordinaire du Centre tenue jeudi à Yaoundé.

La lutte contre la pandémie du siècle reste le cheval de bataille du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih/sida (CIRCB). Un combat que mène la première dame camerounaise, Chantal Biya, ambassadrice spéciale de l’Onusida, à travers ce centre de haut niveau.

Cette plateforme ouverte aux chercheurs nationaux et internationaux est spécialisée dans les recherches fondamentale et appliquée, vaccinale contre le Vih/sida et sur les infections. C’est dans cet esprit que s’est déroulée la 6e session ordinaire du comité de gestion du CIRCB jeudi à son siège à Yaoundé.

Au cours des travaux présidés par Jean Stéphane Biatcha, président dudit comité, les neuf membres ont, entre autres, examiné et adopté les comptes d’administration de l’exercice 2014, le procès-verbal de la dernière session tenue en décembre 2014.

Et c’est sur un satisfecit du travail abattu que Jean Stéphane Biatcha a rassuré : « Sans forfanterie, le CIRCB se porte bien malgré quelques difficultés dans la mobilisation des budgets. Mais, dans l’ensemble, c’est une équipe soudée avec des objectifs assez cohérents. La preuve, nous achevons ce comité avec beaucoup d’heures d’avance ».

Concernant la gestion, le comité a mis l’accent sur la recherche de l’efficacité et de la cohésion. « Il faut être compétitif au même titre que les autres, puisque c’est un centre international. C’est un leitmotiv qu’il faut absolument respecter. Donc, nous poursuivons cet objectif d’efficacité et de compétitivité en vue de l’éradication du Sida. Le CIRCB est dans le même état d’esprit que les chercheurs internationaux. Un esprit marqué par l’espoir parce que beaucoup de chercheurs travaillent dans le même but : pouvoir trouver une solution définitive au Vih/sida.

Pour 2015, le CIRCB a déjà défini ses axes prioritaires, avec entre autres, la prévention de la transmission du Vih/sida de la mère à l’enfant. Un chantier énorme et sensible pour les générations futures. « Nous sommes en train de mener des recherches en vue de savoir quels sont en ce moment au Cameroun, les facteurs qui favorisent la transmission du Vih/Sida de la mère à l’enfant.

Connaissant ces facteurs, nous pouvons agir afin d’essayer de limiter cette transmission. Nous avons déjà quelques éléments : notre développement du vaccin anti Vih, nous sommes en train d’organiser des formations pour monter en échelle afin de pouvoir faire des essais cliniques », a expliqué le Pr. Alexis Ndjolo, directeur du CIRCB.

Et de conclure : « Le CIRCB souhaite plus que jamais donner les résultats de ses recherches à la communauté pour que les preneurs de décision intègrent ces éléments nouveaux ». Un vœu que la première dame camerounaise, Chantal Biya, souhaite voir se réaliser.