A la suite d'une réunion tenue entre le ministre de la Santé et des syndicats des personnels de santé ce vendredi, l'on apprend que les agents de santé récemment envoyés en prison, après une ponction lombaire qui a viré au drame, vont être libérés.

Ils sont au nombre de trois. Parmi lesquels un médecin en service dans une clinique privée installée à Yaoundé et dirigée par un médecin en situation d’absence irrégulière au Ministère de la Santé publique.

Ils sont aux arrêts, en détention provisoire, à la prison centrale de Kondengui. Les prévenus sont soupçonnés de négligence médicale ayant entraîné la mort d’un nourrisson de sept semaines. Dans un plaidoyer pour les mis en cause, le Syndicat des médecins du Cameroun a qualifié ces arrestations de « processus plus que questionnable » et « entaché de « vices de procédure. »

Selon un membre de ce syndicat, « on ne peut jeter en prison un médecin de cette manière. Ce sont des choses qui ne sont pas acceptables. L' affaire défraie la chronique dans la capitale politique.

Appelé à la rescousse le ministre de la santé publique garde le silence tout en laissant la procédure se poursuive.

Manaouda Malachie a reçu le Syndicat des médecins du Cameroun sur cette affaire qui éclabousse ces praticiens de la clinique « Le Jourdain » de Yaoundé.

Pour apaiser les tensions il a promis, initier une démarche afin que les prévenus soient admis à comparaître libres. Dossier à suivre