Infos Santé of Thursday, 23 February 2017

Source: cameroon-info.net

Littoral: le taux de prévalence à l’onchocercose toujours en hausse

André Mama Fouda, ministre de la Santé André Mama Fouda, ministre de la Santé

Il se situe entre 50 et 60%, tandis qu’une bonne tendance vers l’élimination est observée dans le Nord et l’Adamaoua.

À la suite des évaluations épidémiologiques, des résultats font état de ce que le taux de prévalence à l’onchocercose dans le Centre et le Littoral est toujours en hausse. Selon Le Messager du jeudi 23 février 2017, les pourcentages se situent entre 50 et 60%. C’est ce qui ressort de la communication faite mardi dernier par le ministre de la Santé publique (MINSANTE), André Mama Fouda, qui ambitionne accélérer l’éradication de cette maladie au Cameroun.

Et parce que ce taux de prévalence semble encore élevé, le MINSANTE invite les habitants des districts de santé d’Okola et de Soa ainsi que le reste des populations concernées à être attentifs aux différents calendriers de passage pour se faire tester et traiter.

Par ailleurs, selon les statistiques, les résultats de l’évaluation révèlent une bonne tendance vers l’élimination de la maladie dans les Régions du Nord et de l’Adamaoua, indique le journal.

Encore appelée cécité des rivières, cette maladie parasitaire est transmise par les piqures de mouches noires infectées, communément appelées «mouts-mouts», causant ainsi en majorité la cécité, dans les dix régions du pays. Il faut souligner que sur la liste des maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive, l’onchocercose est identifiée comme un problème de santé publique depuis 1980 au Cameroun. Une dizaine d’années plus tard, les interventions de lutte contre cette pathologie ont commencé à être effectives.

Environ une vingtaine d’années plus tard, en 2012, après que le premier vaccin ait été administré à base d’Ivermectine, dans le département de la Vina, région du Nord, plus de cinq millions de malades, dont 32 000 aveugles, étaient recensés. Selon André Mama Fouda, 80 millions de traitements auraient été apportés à ce jour depuis 2005, par le programme africain de lutte contre l’onchocercose.