L’hôpital de district de Bonassama retenu pour l’administration du nouveau vaccin.
C’est pour renforcer la version orale du vaccin contre la poliomyélite que la forme injectable vient d’être introduite dans le Programme élargi de vaccination (Pev). 12 506 enfants de 0 à 5 ans du Littoral sont concernés.
Les personnels sanitaires ont été formés sur les moyens de conservation et l’administration du vaccin. Les enfants concernés à Douala ont, comme partout ailleurs, reçu leur première injection mercredi à l’hôpital de district de Bonassama (Douala IVe).
La cérémonie était présidée par l’inspecteur général des services du gouverneur, Aboubakar Njikam, le régional de la Santé pour le Littoral, Martin Yamba Beyas. Dans les allocutions ayant précédé l’administration du vaccin aux enfants, le maire de Douala IVe, Frédéric Koum Elangue, a dit que la mairie sera toujours aux côtés des services sanitaires pour la protection des enfants.
Le représentant du gouverneur a demandé aux parents, notamment aux mères venues en grand nombre, de laisser les enfants recevoir le vaccin, et de respecter le calendrier vaccinal. Aboubakar Njikam a relevé que ce nouveau vaccin injectable est sans risque. A l’endroit du personnel médical, il a prescrit un accueil chaleureux.
Selon le régional de la Santé, le Cameroun a connu une épidémie du fait que certains parents ne vaccinaient pas leurs enfants. Il a fallu donc réagir par ces multiples campagnes de vaccination, qui ont permis de stopper la circulation du virus.
« Nous devons néanmoins rester en veille car environ 4% des enfants ne sont pas vaccinés (...) la circulation du poliovirus sauvage a été stoppée, maintenant avec cette deuxième phase, il est question d’aller vers une éradication », a-t-il ajouté.