C’est l’une des résolutions issues de la première réunion statutaire du Comité national de lutte contre le Sida.

Jeudi 22 juin dernier, le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) a tenu sa première réunion statutaire en présence du ministre de la Santé, André Mama Fouda. Entre autres points à l’ordre du jour, le rapport d’activités de 2016 mais aussi les priorités du Cameroun pour le nouveau plan de stratégie nationale 2018-2020.

Dans le rapport d’activités de l’année dernière du CNLS, il ressort que le taux de prévalence au Vih au sein de la population active est toujours de 3,9%. Le nombre de personnes dépistées s’est accrue considérablement et l’on note que 2 500 000 personnes ont été testées sur l’ensemble du territoire national. Ces chiffres sont aussi en nette progression en ce qui concerne la prévention de la transmission VIH mère à l’enfant, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du vendredi 23 juin 2017. Parallèlement, des efforts ont été faits en ce qui concerne la prise en charge, notamment l'accès aux soins et au traitement antirétroviraux.

Pour cela, le CNLS entend redoubler d’efforts afin de relever les nombreux défis qui l’attend pour les trois prochaines années. Parmi eux, au moins 1 855 161 personnes devront être dépistées. En segmentant ce nombre, le CNLS souhaite enregistrer respectivement 673 169 femmes enceintes et 691 enfants exposés. Dans la même lancée, 302 312 adultes et enfants devraient être sous antirétroviraux d’ici la fin de l’année en cours, nous apprend le journal. Ceci grâce à la stratégie « Test and Treat », mise sur pied par le ministère de la Santé Publique. Par ailleurs, les examens de la charge virale doivent être accessibles et disponibles pour tous.

Il faut dire qu’en 2016, sur 620 000 personnes vivant avec le VIH, seulement un tiers de ces patients étaient sous ARV. Par conséquent, le Cameroun va mettre en œuvre le plan d’accélération de la thérapie antivirale pour atteindre l’objectif 90.90.90 de l’ONUSIDA auquel le pays a souscrit.