Infos Santé of Friday, 15 December 2017

Source: cameroun-info.net

Santé: la couverture santé universelle va coûter 1300 milliards

Ce montant devrait satisfaire les divers domaines de la médecine interne Ce montant devrait satisfaire les divers domaines de la médecine interne

Ce montant devrait satisfaire les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, l’otorhinolaryngologie, la vaccination et divers services communautaires, apprend-on.

Le coût du panier de soins pour la mise en place du système de la Couverture santé universelle (CSU) a été validé mardi dernier à Yaoundé. C’était au cours de la restitution des travaux de validation présidée par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Selon Cameroon Tribune en kiosque ce jeudi 14 décembre 2017, le coût de sa mise en place est de l’ordre de 1300 milliards de FCFA pour un paquet de base de soins et de services composés de 185 interventions et de 101 sous interventions.

Ainsi approuvé, le projet sera soumis au gouvernement. «Nous avons mené d’autres études préalables. À savoir: la capacité contributive des Camerounais. Maintenant, nous pourrons dégager la part restante qui devra être mobilisée par l’État du Cameroun, au cas où tout le panier de base est mis en œuvre dès le départ. Ceci pour que très rapidement, le gouvernement puisse proposer au Chef de l’État la voie à suivre. Il pourra alors décider en temps opportun de l’orientation à donner, à présent que les études préliminaires sont arrivées à ce stade», a indiqué le ministre de la Santé.

Pour André Mama Fouda, la CSU va assainir tout le milieu sanitaire, avec la normalisation de la prise en charge. Chaque intervention est soutenue par un protocole dans toutes les formations sanitaires. Et une prise en charge comprend le prix de la consultation, celui des médicaments prescrits et des prestataires, entre autres.

«Ça va obliger chacune de ces formations à améliorer la qualité de ses services. Elles pourront sortir du système si jamais elles ne respectent pas les normes infrastructurelles, en ressources humaines, de propreté, entre autres», a poursuivi le ministre.

Le volet pharmaceutique n’est pas en reste. «Le médicament de la rue va mourir de lui-même et les pharmaciens vont accepter d’aller dans l’arrière-pays pour pouvoir soutenir les besoins en médicaments qui seront exprimés par les formations sanitaires», a conclu le André Mama Fouda.