Sur 6231 cas de tuberculose dépistés en 2016 dans la région du Littoral, le département du Wouri est en tête avec 80%, suivi de celui du Moungo, de la Sanaga maritime et du Nkam, qui ont respectivement 10%, 8% et 2% de taux de malades infectés de tuberculose.
Malgré ce taux élevé de nombre de malades atteints de Tuberculose dans le département du Wouri, seulement 24 centres de santé de dépistage et traitement existent dans la ville de Douala, apprend-on dans un reportage ce dimanche sur les ondes de Radio Balafon émettant depuis Douala.
Par ailleurs, fait savoir le média privé, 110 personnes perdues de vue et atteintes de tuberculose sont recherchées depuis 2016 dans le Wouri, soit 6%. Une marge très élevée par rapport aux prévisions de l’Organisation mondiale de la Santé qui devrait être de 4%. En plus, 73 malades sont décédés de tuberculose en 2016, soit 4%. Des données alarmantes qui demandent une mobilisation tous azimuts.
Il faut préciser que la tuberculose se transmet par l’air contaminé, la salive et principalement le bacille de Kock. Son médicament est gratuit pendant tout le traitement qui dure entre 6 à 8 mois.
Malheureusement le nombre de personnes qui ne terminent pas leur traitement augmente la contamination au sein de la population. En plus, leur tuberculose devient résistante et dangereuse pour leur survie, confirment les experts du Programme national de Lutte contre la Tuberculose.
La tuberculose se manifeste par une toux de plus de deux semaines, de la fièvre, des sueurs nocturnes, l’amaigrissement entre autres.
Pour renforcer le programme national de lutte contre la tuberculose, une formation de leaders d’opinion et autorités sur la communication et les droits humains en faveur de la lutte contre cette pandémie s’est tenue les 26 et 27 octobre 2017 dans la ville d’Edéa.
Ces travaux se sont tenus sous la direction de l’organisation non gouvernementale BCH AFRICA avec l’appui de la Banque Mondiale.