Avez-vous entendu parler du virus du papillome humain ? Aussi communément appelé le VPH. Le VPH est une nouvelle maladie qui pourrait être plus fatale que le VIH ou le Sida, voici pourquoi.
Le VPH peut s’attraper de plusieurs façons
Contrairement au VIH qui est plus communément transmis par les relations sexuelles non protégées ou par l’utilisation de seringues infectées, le VPH peut s’attraper par plus de 100 différentes façons, l’infection transmise sexuellement (ITS) étant la plus courante.
Cependant, le VPH est aussi un virus qui infecte la surface de la peau, ce qui veut dire qu’il est possible d’attraper le VPH par contact avec la muqueuse de la bouche, la langue, la gorge, les amygdales, et les organes génitaux, ce qui le rend plus facile à attraper que le VIH. Même si les préservatifs sont une bonne façon de stopper la progression de la maladie, ils ne protègent pas à 100%.
Un virus dangereux pour les femmes, car il aurait un lien direct avec le cancer du col de l’utérus.
Il est possible d’être infecté peu de temps après l’activité sexuelle même si les personnes infectées ne semblent pas présenter de symptômes du VPH. Il peut même prendre plusieurs années avant que certains symptômes sévères apparaissent. Il est aussi communément accepté que le VPH est plus dangereux pour les femmes que pour les hommes, car il est étroitement lié avec l’apparition du cancer du col de l’utérus, car 70 % de tous les cas de cancer du col sont causés par le VPH.
Cependant, chez les hommes comme chez les femmes, certaines infections à VPH, surtout les types 6 et 11, peuvent causer des verrues dans la région anogénitale. Ces dernières sont généralement de la couleur de la peau, soupent au toucher et ressemblent à de petites protubérances plates ou à des excroissances qui ressemblent à des choux-fleurs.
Que faire pour contrer le VPH
Heureusement, la plupart des infections à VPH sont asymptomatiques et disparaissent sans traitement en moins de deux ans. Il est cependant possible d’être infecté de plusieurs types de VPH à la fois. Bien qu’une infection à VPH ne se guérisse pas totalement, les verrues, les lésions et les symptômes précancéreux ou cancéreux causés par le virus se gèrent ou se traitent facilement avec la supervision d’un médecin.
Plusieurs vaccins sont aussi déjà disponibles sur le marché pour contrer la progression du virus, mais la meilleure prévention est de se tenir informée et alerte!