Jean de Dieu Momo né le 24 janvier 1960 à Bassessa Djiomock dans Bafou par Dschang à l’Ouest du Cameroun, est un homme politique et ministre camerounais. Jean de Dieu Momo a étudié le droit à l’Université de Yaoundé, puis la Science Politique à l’Université de Douala, après avoir été tour à tour élève à l’école publique de Bafou Carrefour et au Lycée de Dschang. Il est admis Vice-Major à l’examen d’entrée au Barreau du Cameroun en 1992 et en sort également vice-major de sa promotion pour être inscrit au Barreau le 19 décembre 1994. Marié et père d’un peu plus de 10 enfants, Jean de Dieu Momo est le Président du parti politique dénommé Les Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC) crée en mars 2010, candidat à l'élection présidentielle d'Octobre 2011 au Cameroun, il est aujourd’hui Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux.
Au Cameroun sa notoriété s’est davantage accru avec l’affaire des 9 disparus de BÉPENDA à Douala où il s’est révélé être un corrosif dénonciateur de la violation des droits de l’homme en 2001. En 2011 il est candidat à l’élection présidentielle. En 2018, il est membre du G20, groupement de partis politiques réunis autour de la candidature de Paul Biya. Du haut de ses 1 mètre 90 et de ses 110 kilogrammes?; l’avocat au barreau du Cameroun, après son soutien critiqué dans les médias aux côtés du RDPC durant la présidentielle du 7 octobre; s’est vue primé à 20 jours de son anniversaire après une mission d’observation des élections en RDC.
Il va désormais occuper la place de ministre délégué auprès du ministre garde des Sceaux. Une fonction à la hauteur de son engagement dans la dernière campagne électorale où il ne manquera pas d’affronter avec courage et acharnement ses contradicteurs sur les réseaux sociaux. Un poste qu’a occupé un autre avocat, Maurice Kamto ayant le même parcours politique.
Lors d'un entretien à la télévision publique du Cameroun le dimanche 3 février 2019, Jean de Dieu Momo, alors ministre délégué à la Justice et jusqu’alors homme politique camerounais de second plan, se taille une réputation planétaire. Il accuse Maurice Kamto de mener le Cameroun à la division et au désastre; comme ceux perpétrés par Hitler et des hutus extrémistes lors de l'holocauste et le génocide au Rwanda.