Célébrités du Cameroun

Politique

Dieudonné Essomba

Analyste politique

Dieudonné Essomba1
Date de Naissance:
N/A
Lieu de Naissance:
N/A

Dieudonné Essomba est un économiste, statisticien et chroniqueur camerounais. Il considère Joseph Tchundjang Pouemi comme modèle. Né à Yaoundé, Dieudonné Essomba fait des études d'ingénieur en France. Il intervient sur des chaines de télévision comme Vision 4 où il participe à des débats comme chroniqueur.

Dieudonné a mené des études macroéconomiques et statistiques. C’est un Ingénieur Principal de la Statistique et Chargé d'Etudes au Ministère de l'Economie du Cameroun, chargé de mener des études sur les grands thèmes économiques relatifs au sous-développement et au Commerce international. Parallèlement à ces tâches administratives, il mène des travaux de recherche fondamentale en Economie. L'un des résultats auxquels il aboutit comme seule solution actuellement acceptable au sous-développement est la "Monnaie Binaire", forme systématisée et rationalisée des "systèmes locaux d'échange (SEL)".

Dans une publication qui date de ce 25 janvier 2021, partagée sur sa page Facebook, l’économiste Dieudonné Essomba demande au gouvernement et à ses gouvernants de comprendre qui leur revient de s’adapter aujourd’hui, aux besoins du peuple. Le spécialiste des questions d’économie affirme que le problème du Cameroun a toujours été que les gouvernants ou bien disons certains, ont toujours en idée que les Etats sont des puissances invincibles. Oh que non! Selon l’économiste, l’Etat est invincible. Il n’est donc plus opportun de vouloir maintenir un ordre qui est devenu incompatible avec les aspirations des populations, l‘autonomie des Communautés, le désir de liberté des citoyens.

Face à la montée du tribalisme, à la dénonciation d'un tribalisme anti-bamiléké dans les réseaux sociaux et à la crise anglophone, son discours évolue et soutien un fédéralisme au Cameroun avec l'émergence d'un état Ekang.

Ouvrage :

Une voie de développement pour l'Afrique: la monnaie binaire; Centre d'analyses économiques et sociales, 2010 - 314 pages.