L'un des derniers partis politiques créé nés au Cameroun ces dernières années, vient de perdre l'un des ses cadres. APAR, de Célestin Djamen vient de perdre un des coordonnateurs.
Tedjouteu Irene, Coordonnateur départemental de APAR dans le Moungo, vient d'informer le président du parti de sa démission.
"Monsieur le président par la présente je viens vous présenter ma démission au sein de Alliance Patriotique et Républicain (APAR). Je vous saurais gré monsieur le président de prendre acte de cette démission. Cordialement votre", écrit Mme Irene dans sa lettre manuscrite adressée à Célestin Djamen.
L'ancien cadre du MRC de Maurice Kamto qui a créé son propre parti politique, après sa démission, a lors de l'une de ses récentes apparition sur STV dans l'émission 7HEBDO, couvert d'éloges, le ministre de l'Administration Territoriale du Cameroun, Paul Atanga Nji.
Cette déclaration a suscité l'attention et généré des discussions dans le contexte politique camerounais actuel.
Célestin Djamen a salué le travail de Paul Atanga Nji, soulignant son efficacité et sa compétence. Dans un environnement politique où de nombreuses critiques sont adressées au gouvernement et à ses ministres, Djamen a pris un ton différent en reconnaissant les réalisations du ministre de l'Administration Territoriale.
Il a déclaré : "Paul Atanga Nji fait très bien son travail. Il faut le dire. Dans ce magma d'incompétence, il y a quand même des ministres qui émergent. (...) Il faut savoir apprécier, il faut sortir du manichéisme politique."
Il est important de noter que Célestin Djamen a des liens bien connus avec Paul Atanga Nji, ayant été aperçu à plusieurs reprises dans le cabinet du ministre. Cette relation personnelle souligne le contexte complexe de la politique camerounaise, où les alliances et les critiques coexistent.
La déclaration de Djamen suscite des interrogations sur la politique au Cameroun, mettant en lumière la nécessité de reconnaître et d'apprécier le travail des responsables politiques qui obtiennent des résultats, même dans un climat politique souvent polarisé.
L'éloge de Paul Atanga Nji par Célestin Djamen montre que les débats politiques au Cameroun sont nuancés et que, malgré les différences idéologiques, il y a place pour la reconnaissance du mérite et du travail bien fait, même au sein d'une classe politique divisée.