• Maurice Kamto est à Douala
• Le président du MRC va visiter la prison de New Bell
• Maurice Kamto appelle à la démission de Dion Ngute
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto est annoncé ce mardi 30 novembre à Douala. Selon les sources proches de l’état-major du politicien, ce déplacement sera marqué par une visite à la prison de New Bell et une rencontre avec les militants au siège du parti à Deido.
Bien qu’absent au parlement, le MRC mène plusieurs activités politiques sur le terrain. Le parti de Kamto et six autres formations politiques de l’opposition ont déposé sur table de Paul Biya un projet de code électoral, il y a quelques jours. Le Vice-président du parti, Mamadou Mota était l’invité d’honneur de l’Assemblée générale de la fédération départementale Mrc de Suisse, à Genève, samedi dernier, en présence des délégations venues d’Allemagne, de la Belgique, de la France, de l’Espagne et d’Italie.
Kamto appelle à la démission de Dion Ngute et tous les cadres anglophones
Dans une déclaration sur ce massacre qui a couté la vie à des élèves et un personnel du corps enseignant, le président du MRC a souligné la nécessité et l'urgence d'un dialogue. Et, ce dialogue pourrait être proposé suite à la démission collective de plusieurs cadres anglophones du régime dont le Premier ministre Joseph Dion Ngute.
"Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph DION NGUTE, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la Commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones, au Coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère", écrit le président du MRC.
"De la sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaises et l’histoire leur en seront reconnaissants", ajoute-t-il.
Trois (03) élèves et une enseignante ont été tués et plusieurs personnes blessées par des individus armés non-identifiés le mercredi 24 novembre 2021 à Ekono Titi.
Selon les informations recueillies par la rédaction de CamerounWeb, c’est lors du rassemblement quotidien que les élèves ont été attaqués par ce groupe armé.
“Des engins explosifs ont également été utilisés dans l’attaque par des hommes armés”, précise le défenseur des droits de l’homme Agbor Nkongoh.