En dépit des justifications présentées par le président national de l’Union pour la fraternité et la prospérité (UFP), le Conseil constitutionnel a opté de trancher en la faveur d’Elections cameroon (Elecam), qui a procédé au rejet de son dossier de candidature pour le scrutin du 7 octobre 2018. Rappelons que le motif du rejet dudit dossier était l’absence du certificat de versement des 30 millions de Fcfa nécessaires pour la caution du candidat.
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Devant le Conseil constitutionnel, Olivier Bile a affirmé qu’il n’a pas pu faire ce versement parce que les agents de la Trésorerie centrale de Yaoundé ont fermé les bureaux le 19 juillet 2018 aux environs de 19 heures. Pourtant souligne-t-il Elecam avait fait circuler une information qui demandait à tous les services engagés pour l’opération relative à la composition des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle de rester fonctionnels jusqu’à 24 heures.
Olivier Bile dit avoir informé les responsables de la trésorerie qui ont été surpris. Aussi le directeur général d’Elecam et son personnel. Il dit que le lendemain, c’est-à-dire le 20 juillet 2018, il a approché la presse pour lui dire ce qui s’est passé. Celle-ci a fait une large diffusion de sa situation. Il est donc étonné de voir que le Conseil constitutionnel n’a pas eu vent de cette affaire. C’est en raison de cela qu’il a jugé bon d’introduire cette requête de réhabilitation.
Le conseil d’Elecam a pour sa part indiqué que la loi c’est la loi. Olivier Bile n’a pas déposé un dossier complet. Par conséquent sa requête doit être rejetée. Ce dernier a ajouté que le travail à la fonction publique commence à 7h et prend fin à 15h. Pour lui la proposition du président de l’Ufp est non conforme à la loi car le législateur n’a pas prévu la régularisation.
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En dépit du dossier de l’huissier de justice qu’il a requis ce 19 juillet 2018 pour constater l’absence des fonctionnaires de la Trésorerie centrale de Yaoundé, le Conseil a décidé d’appliquer la loi. Le rejet de son dossier a donc été confirmé par le Conseil.