Le parti Univers débutera sa campagne présidentielle dimanche à Douala lors d’un grand meeting au stade Cicam dans le 5e arrondissement. Cabral Libii, candidat investi de ce parti politique, tentera une fois de plus de s’attirer la sympathie de l’électorat pour le scrutin du 7 octobre 2018. Au sein du parti Univers, l’on se dit confiant quant au déroulement de cette campagne.
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«Nous avons comme premiers atouts: la conviction, la détermination et la foi en notre projet. Depuis plusieurs mois, Cabral Libii, à travers le mouvement «Onze millions de citoyens», a réussi à amener les camerounais à s’intéresser à la politique. Beaucoup de camerounais, séduits par son discours citoyen et civique, se sont inscrits sur les listes électorales pour voter pour lui. Beaucoup qui étaient déjà inscrits, et qui n’entendaient pas aller voter, ont changé d’avis et se sont résolus à aller voter pour celui qui les a convaincus. Le parti Univers compte déjà sur ces électeurs qui sont très nombreux», affirme le Pr Prosper Nkou Mvondo dans une interview accordée au journal Signatures du vendredi 21 septembre 2018.
Selon ce dernier, il n’y aura pas de candidat unique de l’opposition. Car, «le candidat Cabral Libii a beaucoup entrepris dans le sens d’un regroupement des forces de tous ceux qui aspirent au changement. Il a adressé des correspondances à tous les candidats de ce que vous appelez «opposition». Il a même eu des rencontres avec la grande majorité d’entre eux, en vain. Chacun est resté campé sur sa position de meilleur candidat de l’heure».
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Au sujet du sondage du cabinet américain qui donne vainqueur Paul Biya avec 81% des votes, Pr Prosper Nkou Mvondo estime que c’est la preuve que la panique s’est emparée des proches de l’actuel président de la République: «Vous savez bien qu’il s’agit d’un faux sondage publié non pas par les américains, mais par un camerounais, proche du président Biya, vivant aux Etats-Unis où il a un cabinet d’études. Cette agitation que l’on peut observer du côté du candidat sortant montre que la panique s’est emparée de ses proches».
«On fraude dans les sondages. On fraude en utilisant les moyens de l’Etat et de la République pour battre campagne, en désignant à tous les postes ses affidés, on va sans doute frauder en falsifiant les procès-verbaux issus des bureaux de vote… les juges dans les juridictions sont déjà conditionnés pour dire que le droit du plus fort qui, malheureusement ne sera jamais assez fort pour être toujours le maître. Pour tout dire, ce sondage est fait pour préparer les esprits à accepter une victoire non méritée du candidat Paul Biya», conclut le président du parti Univers.