Figure emblématique de la lutte anticorruption au Cameroun, Akere Muna est plus que jamais déterminéà accéder au fauteuil présidentiel au termed u scrutin du 07 octobre prochain. Pour cef aire, le candidat du FDP a ajouté d’autresa spects dans son cahier de charges pourc onquérir le peuple camerounais.

Sa politique cible neuf secteurs de la vies ocio-politique et économique.

Parlant de la démocratie, l’avocat entendl imiter le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans. Selon lui, « tout mandat prorogé à plus de sept ans et renouvelable plusieurs fois favorise non seulement le déclin de la démocratie, mais aussi le sous- développement moral », dit-il. Dans la même veine, Akere Muna envisage une modification de la loi n° 96/06 du 18 janvier 1996, portant création d’un Conseil constitutionnel qui sera véritablement indépendant doté du pouvoir de sanctionner. Sur la forme de l’Etat, il prévoit une fédération qui sera le socle du Cameroun par le redécoupage des régions et autonomisation des collectivités locales.

Dans sa vision politique, le président de Transperancy International insiste sur la réforme fiscale dans la « Nouvelle République », qui réduira le nombre de taxes pour une croissance économique et durable. De plus, il prône la transparence totale des finances publiques, une révision du processus de nomination des administrateurs des sociétés publiques et des membres du conseil d’administration. Sur l'entrepreneuriat jeune, Akere Muna souhaite mettre en place un réseau d’incubateurs qui permettra aux citoyens d’entreprendre et de mieux évoluer dans leur filière. Par ricochet soutenir leurs entreprises surtout exportatrices afin de diversifier les biens et services.

Au regard des maux qui minent la société, le candidat investi par le FPF prône le développement et l’inclusion sociale des Camerounais dépourvus de moyens de s’offrir un habitat décent. Aussi, il mettra en œuvre un programme de mentorat pour les jeunes dans la fonction publique. Sur la santé, Akere Muna garantit une assurance maladie universelle et soutiendra les soins prénataux. Coté éducation, il compte réintroduire les bourses d’excellence et d'innovation, moderniser le système éducatif et restaurer la réputation et les meilleures conditions de travail. La création de sièges à l’Assemblée nationale des représentants camerounais à l’étranger (03 députés), mise en place d’un service de soutien aux investissements de la diaspora au Cameroun.

Dans sa nouvelle République, l’avocat veut réorganiser l’appareil administratif en rattachant l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice, et la police au ministère de l’Administration territoriale qui prendra l’appellation « ministère de l’Intérieur ». En outre, un système de justice sera accessible à tous et respectera les deux traditions juridiques du Cameroun.