Politique of Saturday, 22 September 2018

Source: cameroon-info.net

Etoudi 2018: l’arme secrète de Me Akéré Muna

La campagne électorale s'est ouverte officiellement ce 22 septembre La campagne électorale s'est ouverte officiellement ce 22 septembre

La campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 7 octobre prochain a démarré ce samedi 22 septembre 2018. C’est la dernière ligne droite pour les 9 candidats qui devront convaincre l’électorat camerounais sur le choix qu’il devra opérer une fois dans l’isoloir. Près de 6 millions de camerounais sont attendus aux urnes.

Pour être élu, Me Akéré Muna compte sur la volonté des camerounais. «Je peux vous dire avec assurance qu’aucune machine de fraude dans le monde n’est au-dessus de la volonté du peuple. Je pense aussi que j’ai un profil qui me donne des outils fiables pour apporter des solutions aux principaux problèmes auxquels notre pays fait face», indique-t-il dans une interview accordée au journal Signatures du vendredi 21 septembre 2018.

En parlant de son profil comme atout, l’avocat international précise: «Ces trente dernières années, j’ai travaillé dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance à travers notre continent. J’ai bénéficié de la confiance de plusieurs organismes financiers internationaux à l’instar de la Banque Mondiale, du Fonds monétaire international et de la Banque africaine de développement. Je suis originaire de la partie anglophone du pays et je vis depuis quarante ans dans la partie francophone».

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Me Akéré Muna pense également que la présidentielle 2018 est différente des autres élections présidentielles passées à plus d’un titre: «il y a de nouveaux acteurs, une nouvelle dynamique et un contexte particulier». Par contre, «elle ressemble beaucoup à celle de 1992 en ce que comme à cette époque, il monte du peuple une forte clameur appelant au changement».

L’ancien bâtonnier et vice-Président de Transparency International descendra sur le terrain de la campagne sans aucune appréhension. Même le sondage d’un cabinet américain récemment dévoilé et donnant Paul Biya vainqueur avec 81% des voix ne l’intrigue guerre. Car, «il s’agit là d’un grotesque montage piteusement orchestré par des griots en panne d’inspiration».