Politique of Friday, 15 July 2016

Source: cameroon-info.net

Le président de l'UPF adhère au pacte républicain

Olivier Bile, Président de l’Union Pour la Fraternité Olivier Bile, Président de l’Union Pour la Fraternité

Olivier Bilè, le Président de l’Union Pour la Fraternité (UPF), a scellé son entrée dans «le pacte républicain». C’était le 12 juillet dernier à Yaoundé au siège de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC). Il a ainsi rejoint officiellement la plateforme des partis de l’opposition. Une plateforme qui compte comme membres Adamou Ndam Njoya, le Président de l’UDC, et Alice Sadio, la Présidente de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP).

«Le pacte républicain représente une réponse pertinente à ce besoin d’imagination et d’inventivités politiques et stratégiques au sein de la famille de l’opposition camerounaise. Je suis par conséquent venu vous confirmer mon adhésion au pacte républicain, car j’y ai trouvé des acteurs soucieux de jouer collectif, dans la transparence, l’équité, la solidarité et surtout le respect des nobles valeurs éthiques qui doivent fonder la pratique politique alternative et propre dont notre pays a impérieusement besoin aujourd’hui», a déclaré Olivier Bilè.

Le quotidien Le Jour édition du 14 juillet 2016 fait savoir qu’Adamou Ndam Njoya dans son propos liminaire a affirmé que c’est un moment de relance du pacte républicain. Il a passé en revue les échecs enregistrés de la coalition jusqu’au G7 (Un groupement des partis de l’opposition né au lendemain de la présidentielle 2011). Par ailleurs il a indiqué que les acteurs qu’il fallait n’étaient pas identifiés. «Il n’y avait pas de valeurs qui nous guidaient. On ne vient pas pour des intérêts égoïstes», a-t-il martelé.

De son côté Alice Sadio s’est dite sereine de l’adhésion d’Olivier Bilé. «Nous, membres du pacte, te souhaitons la bienvenue. Nous sommes trois mais suffisamment représentatifs. Que nul n’entre ici s’il n’a foi au pacte républicain». Il faut souligner que le pacte républicain est né au lendemain des élections présidentielles de 2011.