Politique of Thursday, 2 November 2017
Source: cameroon-info.net
Le ministre délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a présenté, mercredi 1er novembre 2017, les efforts et moyens déployés pour garantir la pratique du bilinguisme dans son département ministériel.
C’était face à la délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), conduite par Ama Tutu Muna, l’une des membres. Pour Joseph Beti Assomo, l’armée, creuset de l’unité nationale, poursuit son chemin de renforcement de celle-ci, à travers l’usage sans discrimination de l’anglais et du français. «La voie vers le bilinguisme intégral se poursuit dans les armées et la gendarmerie», at-il rassuré.
Ainsi, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce jeudi 2 novembre 2017, les différents concours, les communications, les formations sont organisés dans les deux langues. Mais tout ce dispositif reste à parfaire, en l’élargissant dans les démembrements territoriaux de l’armée.
Pour sa part, Ama Tutu Muna a rappelé l’objet de cette descente sur le terrain. C’est que la CNPBM veut évaluer la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à la pratique du bilinguisme. Car, les membres de cette institution veulent disposer de clichés clairs reflétant la pratique du bilinguisme dans les ministères, notamment celui de la Défense.
Par cette approche, la Commission Musonge entend véritablement promouvoir cet outil de cohésion sociale et de renforcement de l’appartenance à une nation une et indivisible. Le MINDEF a donc invité tous ses collaborateurs à présenter l’état des lieux réel du département ministériel, afin de bénéficier de l’appui-conseil de la CNPBM, en vue d’améliorer l’usage de l’anglais et du français.
En rappel, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, un organe public créé en janvier, a entamé lundi 30 octobre 2017 des opérations dans les ministères à Yaoundé pour «évaluer la mise en œuvre du bilinguisme». Dans les administrations, les équipes de la Commission ont soumis à certains responsables «un questionnaire sur une vingtaine de points».
Au terme de cette évaluation, un rapport sera adressé au Président de la République, Paul Biya, et aucune information n’indique que ce rapport sera rendu public.