De nombreux points communs existent en effet entre les deux pays tant sur les plans historique qu’économique.

Décembre 2016, face aux membres de la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale, alors qu’il procède à la défense de l’enveloppe budgétaire allouée à son département ministériel pour le compte de l’année 2017, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella annonce l’intention de notre pays d’étendre son champ de représentations diplomatiques à travers le monde avec l’ouverture de nouvelles missions. Au rang des pays ciblés, figure le Soudan.

Les intérêts du Cameroun dans ce vaste pays d’Afrique orientale de près de 1,9 million de km2 sont jusque-là défendus par l’ambassade camerounaise en Egypte. Le Soudan accueille en effet de nombreux étudiants camerounais et d’autres ressortissants de notre pays exerçant dans le cadre des structures du système des Nations unies dans ce pays.

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La décision du Cameroun d’ouvrir une représentation diplomatique dans ce pays participe donc de la volonté des pouvoirs publics de densifier la coopération avec de nouveaux partenaires, comme l’explique le MINREX aux députés.

Le Cameroun et le Soudan ont en effet beaucoup à gagner de la densification de leur coopération bilatérale. Il s’agit d’abord de deux pays au passé historique assez chargé. A cela, il faut ajouter les similitudes au plan économique. Comme chez nous, ce pays a pour activité principale l’agriculture avec des produits comme le coton, l’arachide ou le sucre que l’on retrouve de part et d’autre.

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Le Soudan détient en outre le deuxième plus grand cheptel du continent. Il convient néanmoins de noter que malgré la forte implication des populations soudanaises dans l’agriculture, parce que les estimations évaluent à 840 000 km2 la superficie des terres cultivables, le pays tire environ 90% de ses ressources de l’exploitation pétrolière.

Le Soudan et le Cameroun sont également membre de diverses organisations internationales, à l’instar de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies.