Politique of Saturday, 22 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Quatre détenus du mouvement Stand Up for Cameroun retrouvent la liberté

Enfin libre Enfin libre

Ils ont été relaxés hier vendredi

Ils étaient accusés d’insurrection

Ils ont passé 16 mois de prison

C’est un ouf de soulagement pour la présidente du CPP Edith Kah Wallah. Plusieurs militants de son parti incarcérés à Douala ont en effet été libérés hier. Il s’agit selon les premières informations, d’Etienne Ntsama, Mira Angoung, Moussa Bello et Tehle Membou. Les quatre détenus sont sortis de prison ce vendredi 21 janvier 2022, après avoir passé 16 mois de détention.
Ces 04 membres de Stand Up For Cameroon avaient été arrêtés sans mandat et de manière violente le 18 septembre 2020 à la sortie d'une réunion, avaient dénoncé la présidente du mouvement qui se bat pour éveiller les consciences des Camerounais.

Ils ont été accusés de conspiration d'insurrection et de révolution. Ils encouraient l'emprisonnement à vie. Ils ont été condamnés à 16 mois de prison le 13 décembre 202. Ils avaient déjà passés 15 mois et 9 jours au moment de leur condamnation.

« Le tribunal militaire de Douala, sans témoins ni preuves, les a reconnus coupables de conspiration d'insurrection et non coupables de conspiration de révolution. Ils sont des victimes d'une justice aux ordres et d'un gouvernement autoritaire. Ils ont gardé le moral et la détermination haute durant tous leur séjour en prison. Ils laissent en prison leur camarade Nana Collins qui a été condamné à 18 mois. Ils laissent aussi de nombreuses militant/es et citoyen/nes condamnés dans le cadre des marches du 22 septembre 2020 et de la Crise Anglophone. Ils retrouvent leurs familles et camarades qui ont su être à leurs côtés tout au long de ces mois difficiles », écrit les responsables du mouvement.

Plusieurs Camerounais sont en prison pour leurs idées au Cameroun. Plusieurs militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun de Maurice Kamto ont été condamnés en décembre dernier à de lourdes peines de prison. Il leur ait reproché d’avoir participé aux marches de leur parti qui dénonçait la mauvaise gestion des autorités camerounaises.