Politique of Thursday, 12 May 2016

Source: journalducameroun.com

Robert Bapooh Lipot défend son droit de parler à UPC

Robert Bapooh Lipot Robert Bapooh Lipot

Dans une réaction diffusée mardi sur Canal 2 international, le député de l’Union des populations du Cameroun a jugée illégitime son exclusion du dudit parti politique  

Suite à son exclusion de l’Union des populations du Cameroun (UPC) sur décision du bureau du Comité directeur, Robert Bapooh Lipot réagit. Sur Canal 2 international mardi, 10 mai 2016, le député a jugé illégitime la sanction portée contre lui, arguant que ceux que ceux qui l’ont exclu du parti n’ont «aucun papier de l’administration territoriale pour pouvoir parler au nom de l’UPC».

«j’ai lu dans une presse qu’on me reproche d’être de connivence avec le RDPC. Il ne s’agit pas d’être de connivence. Il s’agit d’une alliance entre deux partis politiques et dont je suis garant. J’assume cette alliance, car elle est indispensable et nécessaire à la sauvegarde de la paix dans notre pays, et même pour le développement du Cameroun», a indiqué Robert Bapooh Lipot.  

© Droits réservés Pour l’élu de la nation, il reste la seule personnalité autorisée à parler au nom de l’UPC. «J’ai été élu secrétaire général de l’UPC lors du Congrès 30 septembre 2012, 6e congrès ordinaire tenu au Palais des congrès de Yaoundé, comme successeur d’Augustin Frédéric Kodock au poste de Secrétaire Général de l’Union des Populations du Cameroun. C’était un congrès légal avec des délégués statutaires. Ça veut donc concrètement dire que je ne me proclame pas Secrétaire Général de l’UPC , mais j’ai été élu dans un congrès statutaire», a-t-il expliqué.

C’est au cours d’une réunion extraordinaire du bureau du Comité directeur de l’UPC, tenue le 13 avril, sous la présidence de Victor Onana, que l’instance avait décider de l’exclusion du député Robert Bapooh. Il lui était reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

Selon l’instance, le concerné aurait tenté de faire annuler; puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2013; il aurait en plus essayé de se faire reconnaître comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique et se serait obstiner à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des événements au nom du parti.