• Il s’agit d’une information exclusive de Jeune Afrique
• Récemment plusieurs militants ont eu de lourdes peines
• Le reste va se jouer devant la justice internationale
Selon des informations exclusives que vient de publier le Magazine Jeune Afrique sur son site internet, Maurice Kamto, l’opposant principal à Paul Biya passe à l’offesive judiciaire sur le plan international.
« Si l’opposant Maurice Kamto reste silencieux dans les médias, la riposte juridique de ses partisans s’organise après les multiples condamnations pour atteinte à la sûreté de l’État. Plusieurs fronts sont ouverts à Yaoundé, Banjul et Genève.L’affaire des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, parti de Maurice Kamto), poursuivis ou condamnés par la justice camerounaise pour des faits allant de participation à une manifestation illégale à atteinte à la sûreté de l’État, est sur le point de prendre une nouvelle ampleur », peut-on lire sur le site de Jeune Afrique
Selon les informations du confrère, « plus de 250 dossiers (dont ceux de 124 personnes actuellement en détention) doivent être déposés devant la Cour africaine des droits de l’homme, à Banjul (Gambie), et devant le Groupe de travail des Nations unies pour la détention arbitraire, à Genève (Suisse) ».
Récemment, quarante-sept membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ferme, notamment pour rébellion et tentative d'insurrection. Le porte-parole et le trésorier du MRC figurent parmi les condamnés. Ces militants ont été arrêtés le 22 septembre 2020, alors que leur parti et plusieurs autres projetaient des marches pacifiques contre le régime du président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. La police avait très violemment dispersé des centaines de manifestants notamment à Douala, la capitale économique.