Vendredi dernier, ils ont également reçu des pouvoirs publics un don de 60 000 plants.

Après les micro-bassins de production agricole de Dschang et Santchou dans la Menoua et Ngoulemekong dans la Mvila, la caravane du Programme d’appui à l’installation des jeunes agriculteurs (PAIJA) a observé sa troisième escale à Lobo dans la Lékié vendredi dernier.

Au cours d’une cérémonie présidée au nom du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) par le sénateur Jean-Marie Mama, 60 000 plants de cacaoyers améliorés ont été distribués à 50 jeunes agriculteurs de la localité.

Cette remise de plants du PAIJA rentre dans le cadre de sa mission de rajeunissement, de modernisation des exploitations agricoles, de réduction du chômage et d’amélioration des conditions de vie en milieu rural.

Les jeunes de Lobo, tout en exprimant leur gratitude à l’endroit des pouvoirs publics pour cet appui, ont également souhaité que l’accompagnement ne se limite pas seulement à la distribution des plants, mais qu’elle se poursuive.

Ils ont souhaité que cette initiative ne soit pas la dernière et qu’à l’avenir, le nombre de bénéficiaires augmente, au regard de la forte demande. D’après leur porte-parole, Denis Nama, «un suivi s’avère nécessaire dans la mesure où il va permettre un meilleur encadrement des jeunes agriculteurs dans leur projet.»

L’occasion faisant le larron, les dirigeants du PAIJA en ont profité pour situer le bien-fondé de cette initiative. Selon son coordonnateur, Martial Nkoulou, «le Minader voudrait conclure un partenariat avec les jeunes désireux de faire de l’agriculture leur métier pour un développement participatif.

Pour le cas du micro bassin de Lobo, les jeunes conduisent les exploitations de cacaoyers associés au bananier plantain. Le jeune devra apporter pour l’opération d’accompagnement en cours, sa volonté, son énergie et sa disponibilité. Le programme lui permet de préparer son terrain et d’accéder aux intrants pour son exploitation.»

Lancé en 2006, le PAIJA compte à ce jour 10 sites viabilisés dans 8 régions du Cameroun hormis le Nord et l’Extrême Nord qui devraient suivre.