Actualités Régionales of Wednesday, 10 January 2018

Source: camer.be

Bamougoum: deux enterrements pour un seul corps

Pour une confusion du corps, il a été enterré deux fois Pour une confusion du corps, il a été enterré deux fois

Inhumé à Bamougoum dans la région de l’Ouest samedi 06 janvier 2018, la dépouille de Sadoukreo a été remise en terre à Douala, mardi dernier.

Inhumé une première fois à Bamougoum dans la région de l’Ouest le samedi 06 janvier 2018, le cadavre de Sadoukreo a été exhumé deux jours plus tard. Il a été remis en terre mardi 09 janvier 2018, cette fois au cimetière de New-Bell à Douala. A l’origine de toute cette manœuvre, une confusion de corps à la morgue de l’hôpital de district de Nylon, lors de la mise en bière samedi dernier.



La famille de Sadoukreo qui s’est rendue à la morgue ce jour-là n’a pu entrer en possession du cadavre de leur proche resté introuvable après plusieurs fouilles. A la suite des recherches, la direction de l’hôpital se rend compte qu’il y a un corps en plus à la morgue et avance la thèse d’une confusion de dépouilles. La direction, avec l’appui du sous- préfet contactent les proches du défunt Jean Claude Lontsi, le corps en plus à la morgue. Ces derniers venaient pourtant de procéder à l’inhumation d’une autre dépouille à Bamougoum, celle de Sadoukreo.

Dimanche 07 janvier, la famille de Jean Claude Lontsi, après le coup de fil, se rend à Douala pour une nouvelle identification de leur corps. Elle reconnait ce corps comme le sien. Une fois l’identification faite, trois membres de chaque famille, en compagnie des responsables de l’hôpital, vont se rendre à Bamougoum pour rencontrer les autorités de cette région en vue de remplir les formalités d’usage pour l’exhumation du corps de Sadoukreo.

« Arrivés à Bafoussam, nous nous sommes rendus sur la tombe avec les autorités de la région. La commune a procédé à l’exhumation. Le préfet a donné l’ordre de n’ouvrir le cercueil qu’à notre arrivée à Douala. Je ne comprends pas comment cette famille a pu confondre de corps. Notre frère est géant et costaud, tandis que leur proche est de petite corpulence », explique André Egre, le frère cadet du défunt, qui se dit satisfait de l’issue de cette affaire. La famille de Jean Claude Lontsi, encore sous le choc, n’a pas souhaité s’exprimer sur cet incident.