Une session du conseil consacrée à l’évaluation du budget 2015 de la commune tenue vendredi.
C’est un maire serein, plein d’espoir, qui s’est présenté aux médias dès la fin des travaux de la session ordinaire du conseil municipal de la commune d’arrondissement de Douala III, consacrée à l’évaluation à mi-parcours du budget 2015 vendredi dernier.
Sauf que les chiffres communiqués à quatre mois de la fin d’année inquiètent un peu.
Sur un budget prévisionnel d’un peu plus de 3 milliards F, la commune n’a recouvré que 651 millions, soit 20,52% au 30 juin. Pour le seul mois de juillet, il est remonté à 39% au vu des recouvrements amorcés.
Ces recettes proviennent essentiellement des centimes additionnels, de l’impôt libératoire, de la dotation de la Communauté urbaine et des fonds issus de l’occupation temporaire de la voie publique (Otvp). A l’origine de cette baisse des recettes, explique la mairie, la mise en circulation de fausses quittances et factures…
Selon le maire, lorsqu’un contribuable paye les taxes, les fonds collectés par certains agents véreux ne sont pas reversés totalement dans les caisses de la commune. Le 1er adjoint préfectoral, Joseph Eyebe Eyebe, qui présidait les travaux, a recommandé au maire, Job Théophile Kwapnang de sévir et de passer les coupables en conseil de discipline. Il a, en outre, demandé de tout faire pour améliorer le taux d’exécution du budget en cours : « Le bilan certes peu élogieux doit amener tout le monde à se mettre au travail pour atteindre l’objectif final ».
Malgré le tableau noir, il faut noter les efforts de l’exécutif de la mairie de Douala III pour améliorer les conditions de vie des populations. Entre 2014 et 2015, 17 ponts ont été aménagés ; une action concertée entre le maire, le sous-préfet et les chefs de quartier est en train de se mettre en place pour le curage des caniveaux et la libération des drains. La machine se remet en marche dès la fin des pluies.