D’après des sources militaires, la brigade de la gendarmerie nationale de Sagmé (Arrondissement de Fotokol) dans le Logon-et-Chari a été attaquée dans la nuit de 6 au 7 octobre 2016 par de présumés militants de Boko Haram venus du Nigéria.
Le bilan dressé par notre source fait état d’un gendarme du grade de maréchal de logis-chef tué, et cinq autres gendarmes blessés par les assaillants lourdement armés. La même source confirme la mort de l’un des assaillants. «La brigade de gendarmerie de Sagmé a été complètement saccagée» par les terroristes venus en «grand nombre» à bord des motocyclettes.
Comme d’habitude, cette attaque contre la brigade de Sagmé n’a pas été revendiquée, mais elle porte néanmoins les empreintes des membres du groupe terroriste nigérian, Boko Haram. Depuis quelques jours, les membres de la secte nigériane ne visent que des installations militaires à l’Extrême-Nord.
Le 1er octobre dernier, le poste avancé de la marine camerounaise dans la localité de Dambore-Ardebe dans le Logon-et-Chari avait été la cible des mêmes terroristes. L’attaque du poste avancé de la marine camerounaise à Dambore-Ardebe dans l’Arrondissement de Makary avait fait un mort dont un marin et deux autres blessés parmi ses camarades d’armes. Plusieurs armes et munitions avaient été emportées dans cette attaque. La base militaire avait été complètement incendiée par les assaillants qui avaient voulu tenir tête aux soldats camerounais.
De l’avis de certains experts, la secte nigériane serait à la recherche d’armes et munitions pour relancer ses activités (jihad) vu que le couloir où passaient ses logistiques de la Lybie via le Lac Tchad est fermé.