Actualités Régionales of Monday, 2 November 2015

Source: camer.be

Célestine Ketcha fait perdre 2.389.000 à la commune de Bangangté

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

C’était à l’occasion de la visite de Mike Münzing, maire de Münzingeng en Allemagne qui a foulé le sol de Bangangté ce 27 octobre 2015.Les parties camerounaises et allemandes se sont retrouvées dans la salle des actes de la commune hôte. Etaient présents, le 2e adjoint préfectoral du Ndé, l’adjoint d’arrondissement de Bangangté, les chefs traditionnels des villages Batchingou et Bahouoc et quelques conseillers municipaux, les mêmes, dont leur rôle se résume à applaudir et souvent jouer les béni-oui-oui.

Ils sont étiquetés « moutons de panurge de Célestine Ketcha ». Trois groupes de danse invités sur cachet animaient dans la cour. Rien n’émouvait les passants. Malgré l’invitation des populations, la démotivation était perceptible. « C’est une autre montagne qui accouchera d’une souris », lance un conseiller municipal, et à l’autre de conclure « c’est le même disque rayé. Pas la peine de venir perdre son précieux temps pour des projets aux résultats toujours décevants».

Commune de Bangangté, la honte de la gouvernance locale !

Dans son mot de bienvenue, Célestine Ketcha (CK) présente sa commune « peuplée de 200 000 habitants ».La mairesse évoque le modèle de développement qui selon ses dires est participatif. Pourtant après toutes ses conquêtes, la maire impose aux populations ses idées qui ne cadrent pas toujours avec les besoins réels des habitants. Dans la plupart des cas, c’est le développement dicté de Mme Ketcha qui passe avant les préoccupations exprimées des populations. Autrement dit, les populations de Bangangté n’ont d’autres choix que de se contenter d’un type de développement basé sur les discours ronronnant que manipule maladroitement cette maire qui ne peut rien faire d’autre que de s’accrocher à cette mairie.

Par contre, la commune de Münzingeng produit les énergies renouvelables plus qu’elle n’en consomme. Célestine Ketcha sans trop savoir pourquoi elle a fait venir le maire allemand, lui demande d’implémenter les mêmes commodités à Bangangté. Mais, la raison doit se trouver ailleurs. Mme Kontchou Emilie dans une attitude de vulgaire mendiante, trouve une piste d’envoyer les jeunes et les femmes en Allemagne « copier l’expérience de Münzingeng ».

Comment donner plus d’ampleur à la société civile afin qu’elle soit efficace et participe mieux au développement communautaire ? Telle est la préoccupation de Roger Kwuidja, coordonnateur d’Apader qui n’avait que ses yeux pour pleurer, après la leçon de bonne gouvernance donnée par Mike Münzing à la maire de Bangangté devant sa population. Selon M. Kwuidja, la commune de Bangangté est comme Münzingeng, il y a 40 000 ans. Il est à noter que la petite commune allemande de 15 000 habitants (14 quartiers) est vieille de 1200 ans.

L’éventualité de jumelage entre les deux communes comme souhaitait Mme la maire, reste incertaine. M.Münzing voit l’avenir des 2 institutions en termes d’échanges. « Nous avons noué des jumelages avec les communes de 04 pays à savoir, la France, la Hongrie, la Suisse et le seulement le Kenya en Afrique », renseignait Mike en allemand traduit en français par son interprète. Que peut apporter la commune que dirige Célestine Ketcha et en retour, qu’apportera celle de M. Mike ? Pour l’heure, aucun plan de développement n’est établi de manière durable. Pour qu’un projet trouve son aboutissement, la maire doit chercher ce qui entre dans sa poche, si non, rien ! C’est donc désormais clair que c’est la maire de Bangangté qui bloque les projets de développement. Ses calculs et le fait d’être imbue de sa personnalité seraient à l’origine de la machine grippée de la commune. Mais le public extérieur se trompe sur le vrai-faux rayonnement de la commune.

Célestine Ketcha rattrapée par ses petits mensonges

Dans les réunions organisées dans le cadre de la décentralisation, Célestine Ketcha trouvait toujours l’échappatoire de ses errements et de ses voyages d’agrément en incriminant le préfet du Ndé qui selon elle, « bloque les projets de développement à Bangangté ».

Dans les colonnes des tabloïdes acquis pour sa cause, CK fait allusion au marché central de Bangangté. Le pauvre public désinformé, croyait à la mairesse Ketcha, pourtant ce n’était que du mensonge. « Nous avons eu un financement de 800 millions pour la construction du marché central. La quote-part de la commune est de 323 106 880 FCFA. Il faut à la mairie 2 années de recettes propres pour recouvrer cet apport personnel exigible par le projet.

« Quant à l’hôtel de ville, le financement est disponible au Feicom, mais actuellement bloqué parce que le site choisi est exigu. Il sera construit sur le site de l’actuel stade municipal. Nous attendons l’autorité administrative pour les délimitations », dixit CK qui a ainsi malgré elle, dédouané le Préfet de tout ce qu’elle raconte dans la presse. On se demande si elle est devenue journaliste, ou Directeur de publication. Le problème de la commune de Bangangté serait donc Célestine Ketcha ? « C’est une parachutée avec Bac+2. Elle est là par simple ruse. La mairie c’est son fonds de commerce. Savoir qu’elle y quittera un jour, fait d’elle une bête féroce », lance un conseiller municipal de l’ancien exécutif.

M. Mike l’a surnommée « la lionne de Bangangté ». Quand on connait la cupidité d’un lion qui dévore seul les proies qu’il attrape et fait de ceux qui rôdent autour de lui, d’autres proies. Même Mike en l’appelant « la lionne », ne traduit que l’expression « tout pour elle et rien pour les autres ». Qu’est ce que cette visite apporte à la mairie ? Il n’est pas difficile d’apporter une réponse objective à cette question. C’était simplement pour nombre d’observateurs de la scène politique locale, un instant de campagne électorale pour le renouvellement des organes de base du RDPC.

Dans tous les cas, elle promettait au journaliste qu’elle avait séquestré dans sa maison avec la complicité de son mari français, qu’elle en a encore pour 20 ans à la mairie de Bangangté. En attendant, elle compte encore servir aux populations, 2 ans de calvaire et d’imposture surdimensionnée.