Un chef qui investit sur les structures de l’Etat, c’est chose plutôt rare. Pourtant, une foule des grands jours a accompagné le chef supérieur Bamendjou à la réception des travaux de rénovation du bloc administratif du lycée bilingue de Bamendjou, le plus important de son groupement avec 1500 élèves et 64 personnels d’encadrement, le vendredi 13 mars 2015.
Jean Rameau Sokoundjou y a financé, sur fonds propres et à hauteur de 2 500 000F, la réfection des murs,l’étanchéité, la peinture ainsi que la construction d’un « bunker» de 4m x 3m. Le bunker, un local permettant de sécuriser les diplômes et d’autres documents importants, comme les épreuves et les copies pendant le déroulement des examens officiels, n’existait pas dans cet établissement créé en 1974 et dont le développement n’a pas connu un équipement conséquent.
En cette circonstance, Serge Djampou, le proviseur de l’établissement a magnifié la cure de jouvence reçue par ses bureaux, qui donnaient l’impression d’appartenir à une autre époque. Il a remercié le geste de coeur de cette autorité traditionnelle atypique, avant de souhaiter que son exemple fasse tâche d’huile au sein de sa communauté.
Les observateurs ont reconnu que ce chef dynamique et charismatique, qui a fêté ses 60 ans de règne il y a peu, s’était investi en son temps pour la construction des bâtiments abritant la sous-préfecture, la brigade de gendarmerie, le bureau de poste, entre autres.
Avec sa dynamique population, il a contribué à l’évolution du collège d’enseignement général (Ceg) d’alors, devenu lycée bilingue depuis 2013.
A côté des salles de classe construites par les parents pour la plupart, le Bip 2015 prévoit la construction de deux salles pour abriter la jeune section anglophone.