Elles lui reprochent le fait d’avoir suspendu les services de son hôpital et fermé l’école. Une enquête de la CRTV-Télé diffusée le lundi 20 novembre 2017 révèle que les rapports entre les populations de la localité de Njinekom (département du Boyo, région du Nord-Ouest ) et l’Eglise catholique ne sont pas des plus cordiaux. Elles sont courroucées par la décision de l’archevêque métropolitain de Bamenda , Cornelius Fontem Esua de fermer de façon progressive son hôpital, la paroisse locale et l’école.

A l’hôpital Saint Martin certains services sont suspendus ? Seules les urgences sont prises en charge. C’est ce que stipulait le communiqué signé par l’archevêque Cornelius Fontem le 10 novembre 2017. Seulement, la prie en charge discriminatoire des patients pratiqué par les religieuses n’a pas plu aux habitants de Njinekom. La CRTV-Télé rapporte que cela les a mis en colère au point où elles ont pris d’assaut le centre de santé le 4 novembre 2017.

Citant le rapport du 1er adjoint préfectoral du Boyo sur cette crise, elle fait savoir que c’est le comportement d’une religieuse qui a mis le feu aux poudres. Celle-ci a été affectée ailleurs, indique le communiqué de l’archevêque de Bamenda. Les habitants se sont opposés au transfert de certains services hors de l’hôpital de Njinekom.

Les parlementaires, autorités municipales et intellectuels disent avoir tenté de désamorcer la crise à travers un mémorandum adressé à la hiérarchie de l’Eglise catholique dans la région du Nord-Ouest. L’une des conséquences de la crise entre populations de Njinekom et l’Eglise catholique est la désertion des messes . Les fidèles craignent des représailles .