Certains membres de l’exécutif ont commis une pétition a cet effet. Des sources dignes de foi soulignent que cette attitude des conseillers municipaux s’inscrit dans le cadre de la bataille de positionnement par rapport aux échéances électorales de 2018.
C’est une sorte de guerre froide qui règne au sein de la Commune de Galim, dans le Département des Bamboutos, Région de l’Ouest. Et pour cause, des conseillers municipaux ont signé une pétition dans laquelle ils déclarent ne plus vouloir du chef de l’exécutif communal actuel. La raison évoquée par ceux-ci étant que depuis l’élection du magistrat municipal en 2013, «aucune action en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations n’est perceptible sur le terrain», peut-on lire dans le quotidien Le Messager du jeudi 23 février 2017.
Des sources proches du conseil municipal rapportent que certains conseillers avaient signé la pétition qui leur avait été présentée par un trio constitué de Raymond Tchoukuegno, Gilert Movembeno et Isaac Pegoko. Mais, après avoir pris connaissance de son contenu, ils se sont ravisés. Ces derniers dénoncent d’ailleurs les méthodes employées par ces conseillers dont le but apparent est de déstabiliser la commune, indique le journal.
«Les signatures de certains conseillers ont même été imitées. Je dois préciser que les conseillers qui ont aveuglément signé la pétition ont fondu en larmes et formulé une contre-lettre. Par la suite, tous ont commis une note pour prendre acte de la volonté réelle du trio de vouloir déstabiliser l’organe délibérant de la commune», témoignent Me Michel Tetang et André Nossupuwo, réfractaires à la pétition.
Évoquant ce sujet, le Maire de Galim, Élie Saker Tsououngang estime pour sa part qu’ «il s’agit d’un acte isolé empreint de haine. Le budget de la commune a été voté à 600 millions FCFA pour l’exercice 2017. Les populations savent ce que la commune fait pour elles au quotidien, malgré le peu de moyens financiers dont elle dispose», a-t-il scandé.
Pour ajouter de l’eau au moulin ans les propos du maire, des sources dignes de foi soulignent que cette attitude des conseillers municipaux s’inscrit dans le cadre de la bataille de positionnement par rapport aux échéances électorales de 2018.