Un marché de Douala, la capitale économique du Cameroun, où l'inquiétude gagne les habitants depuis les attentats suicides perpétrés par Boko Haram dans le nord en juillet.
Au marché central de Douala, Evelyne observe attentivement le visage des clients qui s’avancent vers son étal où elle a disposé épices, condiments verts et tomates. Cette commerçante quinquagénaire, mère de cinq enfants et trois fois grand-mère, affirme qu’elle est « exposée ». « Boko Haram a attaqué un marché en plein jour à Maroua. Mes enfants me demandent de faire attention car, ces gens-là peuvent aussi attaquer Douala. »
Au marché central de Douala, Evelyne observe attentivement le visage des clients qui s’avancent vers son étal où elle a disposé épices, condiments verts et tomates. Cette commerçante quinquagénaire, mère de cinq enfants et trois fois grand-mère, affirme qu’elle est « exposée ». « Boko Haram a attaqué un marché en plein jour à Maroua. Mes enfants me demandent de faire attention car, ces gens-là peuvent aussi attaquer Douala. »
Par précaution, Evelyne rentre désormais beaucoup plus tôt chez elle après sa journée de travail, « à 17 heures au plus tard ». Près d’elle, Jacqueline Tang s’inquiète de l’absence des forces de l’ordre.
Depuis les attaques suicides de Maroua, à l’extrême-nord du Cameroun, l’inquiétude gagne des habitants de la capitale économique comme Célestine Mouanfo. Son sac à main serré contre la poitrine, la jeune femme a de la peine à se frayer un passage au milieu de la foule qui traverse le carrefour Ndokoti, un lieu très fréquenté dans la banlieue est de Douala.