C’est ce qui ressort du projet de budget soumis aux conseillers de la communauté urbaine à l’occasion de la session ordinaire dudit conseil de communauté tenu le 29 décembre dernier en la salle de conférences du fonds national de l’emploi à Ebolowa, conseil consacré au vote du budget de l’exercice 2016.
Guy Roger Zo’olouman délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa à l’ouverture des travaux présente son budget pour 2016 qui est arrêté en recettes et dépenses à la somme de 5.055 milliards FCFA contre 6.462 milliards FCFA pour l’exercice antérieur de 2015. Soit environ 1.407 milliards FCFA de régression.
Les recettes seront tirées selon le délégué du gouvernement des rubriques habituelles qui partent des recettes fiscales aux taxes communales en passant par des axes de partenariats établis avec des structures. Il est question de poursuivre les grands chantiers engagés, par conséquence en appel à la contribution de tous pour le développement de la municipalité.
Pour Victor Marcel Ngangue préfet de la Mvila et tutelle de cette municipalité, il est bon de voter un budget réaliste qui épargnerait un bilan mitigé à la fin de l’année au moment de l’évaluation.
Et également compte tenu de l’environnement financier national qui appel à beaucoup d’austérité. Cependant, le patron du département de la Mvila a voulu comprendre le bienfondé de certaine poches de dépenses à savoir, les 30 millions FCFA destinés au carburant et lubrifiant, les frais de téléphone qui s’élèvent à 5 millions de FCFA, les 40 millions de FCFA réservés aux honoraires des médecins et autres architectes.
Les 15 millions de FCFA prévus pour le gardiennage, sans oublier les 60 millions de FCFA prévus pour les fêtes et les cérémonies officielles.
Aussi les 15 millions de FCFA de l’assurance des membres exécutifs pourtant, l’assurance est individuelle et personnelle, sans oublier les 700 millions de FCFA prévus dans ce budget pour matériels et d’enlèvement d’ordures. Tout en restant dans un climat d’apaisement, le patron de la Mvila a demandé qu’une dotation de fonctionnement aux communes d’arrondissement soit faite, en vue de garantir une collaboration intercommunale.
Le fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) ayant résilié le contrat de financement de l’hôtel de ville d’Ebolowa entamé depuis plusieurs années, il faut penser à la poursuite de la construction de cet édifice sur fonds propres de la communauté urbaine. Un autre défi énoncé est celui de garantir la réussite de l’organisation des jeux nationaux (dixiades) de décembre 2016 dans la ville d’Ebolowa.
Au terme presque d’une demi-journée de travail, les « grands conseillers » ont adopté le budget avec beaucoup d’aménagements apportés à des rubriques de dépenses selon Joël Emmanuel Bitouma maire d’Ebolowa 1er et porte-parole des conseillers.
C’est ainsi que l’assistance aux personnes en situation de vulnérabilité est passée de 3 à 15 millions de FCFA pour ne citer que cet exemple. C’est une satisfaction pour Guy Roger Zo’olouman à la fin de la session. Car pour lui, l’adoption du budget est une chose et l’autre chose en est son exécution c’est-à-dire encaisser toutes les recettes qui ont été prévues.
Venant sur la situation avec le Feicom, le délégué du gouvernement parle d’un mal entendu et pense bien que la communauté urbaine va devoir engager la suite des travaux y afférents avec ses propres ressources.
Idem pour le préfet de la Mvila pour lui, les conseillers ont donné à la communauté urbaine d’Ebolowa un budget dit de combat devant lui permettre de relever les défis qui sont siens.
Pour le conseiller d’Ebolowa 2ème André Pascal Noukimi, les travaux se sont déroulés dans un climat cordial entre les conseillers. Il est question pour les conseillers de doter d’être plus réaliste avec ce budget, dans le but de parachever les chantiers entamés depuis par la communauté urbaine.
C’est une perspective heureuse car, la ville d’Ebolowa est bien sollicitée en 2016 avec l’organisation des dixiades. Nous pensons que ce budget sera mis en œuvre permettra d’aller vers les réalisations concrètes qui doivent aboutir à des inaugurations.