Ces animaux se sont échappés du parc de waza dans le département du Logone et Chari région de l’Extrême-Nord, et ont migré dans le département voisin, celui du Mayo-Danay où ils sèment terreur et désolation. Une battue administrative a été organisée pour stopper les dégâts de ces pachydermes.
A Kalfou, arrondissement situé dans le département du Mayo-Danay région de l’Extrême-Nord, les populations ont pratiquement perdu le sommeil.
Les éléphants qui ont réussi sans grande difficultés à quitter le parc de waza, ont élu domicile dans la réserve forestière de Kalfou et mis leurs cultures sens dessus dessous. « Il y a plus de 68 familles qui ont été victime et nous avons enregistré une perte en céréales de 61 hectares et qui se chiffres à 22 millions de francs CFA. »a déclaré Alhadji Halla délégué départemental des forêts et de la faune du Mayo-Danay.
Selon des sources la migration de ces éléphants s’expliquerait par la sécheresse qui bat son plein dans la région et donc dans ce parc national de waza, abandonné à lui-même depuis les attaques de boko haram perpétrées dans la localité. Pour stopper les pachydermes, une battue administrative a été organisée. L’un des éléphants a été abattu et sa chair distribuée à la population.
« Le ministre a autorisé le délégué régional à organiser une battue administrative qui consiste à abattre le mal dominant. Cette opération vise non seulement à dissuader le troupeau d’éléphants, mais aussi à apaiser les populations qui ont été victimes. »a expliqué le délégué départemental des forêts et de la faune du Mayo-Danay Alhadji Halla.
Si pour l’heure donc le calme est de retour, il faudrait peut-être envisager comme solution durable de sécuriser le couloir emprunté par les éléphants, et empêcher ainsi un autre troupeau d’envahir la réserve voire protéger les vies des populations.