Les élèves de ces écoles ont été transférés dans certaines écoles situées à proximité de leur lieu de résidence.
La région de l’Extrême-Nord est fréquemment sujette à de nombreuses attaques et attentats suicides, qui laissent généralement de nombreuses victimes sur le carreau. Une insécurité qui est la cause principale de la fermeture des écoles dans cette partie du pays.
En effet, plus d’une semaine après le début du second trimestre de l’année scolaire en cours, 96 établissements scolaires y sont encore fermés, peut-on lire dans le trihebdomadaire L’œil du Sahel du mercredi 17 janvier 2018. Spécifiquement, il y en a 92 dans le primaire et 4 dans le secondaire.
« Nous attendons que la sécurité revienne définitivement dans les départements en zone rouge pour rouvrir toutes les écoles. Nous ne voulons pas prendre trop de risque. Tous les paramètres doivent être pris en compte. La réouverture des écoles se fera tout doucement, progressivement », apprend-on du ministère des Enseignements secondaires. Il est à noter que concernant les départements sur le gril, il s’agit entre autres du Mayo-Sava qui compte à date 57 écoles encore fermées ; et du Mayo Tsanaga, 19.
Au secondaire, les élèves dont les écoles sont encore fermées suivent les cours dans d’autres établissements, indique le trihebdomadaire. Ils sont 1062 élèves qui viennent du lycée de Limani, Kerawa, des CES de Zheleved et d’Assighassia. Un quarantaine d’enseignants et personnel administratif ont également été transférés dans les établissements hôtes.
Par ailleurs, au niveau de l’Education de base, le processus de réouverture est déjà enclenché.
Par ailleurs, quelques mesures ont été prises pour assurer la sécurité des élèves et enseignants au sein de certains établissements.
« Autour de l’établissement, nous avons une corde de sécurité attachée pour filtrer et limiter les entrées des personnes. A l’intérieur, nous veillons régulièrement et sensibilisons les enfants. Comme autre mesure, le contrôle systématique à l’entrée de tous les visiteurs et aucun n’élève ne peux avoir accès à l’établissement, que s’il arbore une tenue de classe. Pour finir, l’entrée du lycée et ses environs sont surveillés en permanence par les membres du comité de vigilance », explique Abakachi Mahamat, proviseur du lycée de Fotokol.