Les contours de la phase 3 du PNDP présentés lors du lancement régional à Garoua.
La région du Nord avait déjà été particulièrement gâtée, lors des deux premières phases de mise en œuvre du Programme national de Développement participatif (Pndp).
Déjà parmi les six circonscriptions-pilotes du Programme, elle a en tout bénéficié de 545 projets financés pour 400.000 bénéficiaires directs durant ces deux phases, soit plus d’une quinzaine en moyenne par commune.
Et si l’on en croit la Coordonnatrice nationale du Pndp Marie Madeleine Nga, la troisième phase lancée jeudi dernier à Garoua pour le compte de la région, devrait encore être plus « juteuse » pour le Nord.
En effet, pour ce troisième volet financé sur crédit Ida (Banque mondiale) à hauteur de quelque 35 milliards de F, les trois régions septentrionales et l’Est se taillent la part du lion.
Non seulement elles bénéficient de plus de 40% de l’enveloppe en plus des projets qui seront financés par la quote-part des 60% restants destinés à l’ensemble des dix régions, mais en plus elles n’auront pas à s’acquitter de la traditionnelle contrepartie pour jouir de ces subventions.
Pour la coordonnatrice nationale du Pndp, ce choix stratégique voulu par le gouvernement en accord avec ses partenaires au développement, s’explique par la situation particulière du point de vue sécuritaire dans ces régions, et son incidence sur une pauvreté des populations locales, qui s’est accrue, ces dernières années.
Présidant cette cérémonie de lancement régional, le gouverneur du Nord a rappelé la place centrale qu’occupent les communes dans le processus du développement du pays.