Bakam Fosso âgé de 28 ans, Henry Fouamouwé, âgé de 31 ans, et Laure Meuwa, âgé de 18 ans peuvent enfin pousser un ouf de soulagement. Enlevés dans la nuit du 4 au 5 août dernier, dans la ville de Touboro, dans le Département du Mayo-Rey, Région du Nord, ces otages ont recouvré la liberté jeudi grâce au raid de l’armée dans cette localité. De nombreuses sources révèlent que leur libération a été possible avec le concours de l’aviation camerounaise soutenue par les hommes du Bataillon Rapide d’Intervention Motorisée (BRIM) et ceux du Bataillon d’Infanterie Motorisée (BIM) installé dans cette localité.
Le quotidien Le Jour édition du 2 septembre 2016 rapporte que le Sous-préfet de l’Arrondissement de Touboro, soulagé, a déclaré que «les ex-otages sont de retour dans leur famille. Cette libération a été rendue possible grâce au travail que mènent nos soldats sur le terrain. Nous avons intensifié la chasse aux preneurs d’otages ainsi qu’aux bandits de grand chemin».
L’autorité administrative a par ailleurs indiqué qu’aucune rançon n’a été versée pour la libération de ces otages. Le quotidien indique qu’«une source au 31e Bataillon d’Infanterie Motorisée a confié sous anonymat que les ravisseurs ont abandonné leurs otages dans une zone forestière de l’Arrondissement de Touboro non loin de la frontière avec la RCA. La même source indique que les ravisseurs seraient des membres d’un autre gang démantelé il y a quelques jours par les militaires camerounais». Une autre source militaire a révélé que ces malfrats seraient lourdement armés. Qu’ils détiendraient des fusils d’assaut ainsi que des calibres AK47.
En rappel il faut dire qu’après avoir kidnappé leurs otages dans la nuit du 4 au 5 août dernier, les ravisseurs ont laissé une lettre et un numéro de téléphone pour le versement d’une rançon de 100 000 000 FCFA.