Actualités Régionales of Thursday, 21 July 2016

Source: cameroon-info.net

Lagdo attend le retour des ex-otages

Ville de Lagdo Ville de Lagdo

Enlevés le 19 mars 2015, Mama Abakaï et ses compagnons de misère ont regagné le Cameroun le 17 juillet 2016. Au nombre de 14 au départ, ce sont 12 ex-otages qui sont revenus au pays après la mort de deux d’entre eux. Ils sont actuellement internés à l’hôpital général de Yaoundé, où ils suivent des soins. Ils sont attendus avec impatience à Lagdo, leur ville de résidence, située dans le Département de la Bénoué.

L’Œil du Sahel publie dans son numéro du 21 juillet 2016 un reportage sur l’effervescence à Lagdo depuis le retour des ex-otages. «Le Préfet du Département de la Bénoué, Mamoudou Haman, a présidé le mardi 19 juillet 2016 à Lagdo, une réunion préparatoire pour le retour du maire et des 11 autres ex-otages dans leurs familles respectives. La veille, le 18 juillet 2016, c’est le Secrétaire Général de la Région du Nord, Fidel Tegni, qui réunissait de toute urgence toutes les forces vives de la région».

À en croire un haut fonctionnaire ayant assisté à la réunion, «Nous sommes venus l’écouter. Il nous a indiqué que nous serons informés dès que possible de la date du retour des ex-otages et qu’il fallait se tenir prêts pour que les forces vives du Nord apportent une grande contribution. C’est en résumé ce que nous avons retenu».

La joie des populations s’exprime à travers les déclarations de Pierre Gessata, 2e adjoint au Maire: «Nous sommes naturellement très contents. Ca été très dur. Plus d’un an sans nouvelles de nos parents, frères et sœurs. Le Seigneur a exaucé nos prières, nous ne pouvons que lui en être reconnaissants. Je voudrais également dire un grand merci, au nom des populations de Lagdo, au Président de la République et tous ceux qui ont œuvré pour le retour de nos frères. Leur retour à Lagdo se prépare activement. Rassurez-vous, ce sera une fête comme on n’en a jamais vu».

Ambiance similaire dans les familles des ex-détenus, relate le journal. «De même, au quartier Mafaré, au domicile de Madame Dama, un ex-otage, sa fille, Béatrice Dama et ses frères et sœurs savourent également le plaisir de regarder ces images. Mais l’atmosphère est plutôt très calme». Mais les familles doivent encore attendre. La date du retour de leurs proches n’ayant pas encore été déterminée.