Aladji Bakari, sa femme et son fils sont désormais libres. Enlevés le 26 mai 2016 à Mbella situé dans la Vina, Région de l’Adamaoua, ils ont recouvré la liberté une dizaine de jours plus tard, grâce à l’action des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). Les éléments du BIR, qui travaillaient avec la famille des otages, ont circonscrit le périmètre où ils se trouvaient, indique L’Œil du Sahel du 16 juin 2016.
«Réduits au silence, les otages ont souffert le martyre, jusqu’au moment où un problème d’alimentation s’est posé. Les otages, très âgés, n’avaient plus de force pour se déplacer. Le chef des ravisseurs, qui avaient besoin de se ravitailler, a dépêché trois de ses lieutenants faire des achats. Une fois partis, ils n’ont pu revenir au quartier général, parce que cernés par le BIR dans la forêt. Grâce au téléphone, ils ont communiqué l’information au reste de la bande. Quelques jours plus tard, l’hélicoptère du BIR a sillonné le périmètre circonscrit», raconte le journal.
C’est ainsi que les ravisseurs ont pris la fuite, abandonnant derrière eux les otages. La rançon de 30 millions de FCFA qu’ils exigeaient pour la libération n’a pas été versée. Le journal révèle que «les enquêtes menées jusqu’ici révèlent que les ravisseurs viendraient soit de Garoua-Boulaï, soit de la République centrafricaine (RCA)».