La semaine dernière le chantier de l’hôtel de ville de Bafoussam 1er a été saccagé. La presse avait relayée l’information selon laquelle les agents de la Communauté Urbaine de la ville avaient apposé des croix de Saint André, laissant ainsi 72h à Jules Hilaire Focka Focka pour arrêter les travaux. Étant passé à l’action, le Maire indique que «cet acte ne ressemble pas à l’État du Cameroun».
«Il y’a eu une équipe de la Communauté Urbaine de Bafoussam accompagnée de quelques éléments des forces du maintien sous la demande, me dit-on, du Gouverneur de la Région de l’Ouest qui a fait une descente sur le site de construction de l’hôtel de ville et a tout saccagé. Je le regrette parce que ça ne ressemble pas à l’État du Cameroun. C’est beaucoup plus un acte de barbares, de bandits, de voyous. Je me réserve d’en parler longuement et fais confiance à la justice camerounaise», a expliqué Jules Hilaire Focka Focka.
Selon le journal Mutations du lundi 22 août 2016, le Gouverneur de la Région de l’Ouest a proposé comme solution pour ce conflit qui existe entre la Communauté Urbaine de Bafoussam et la Commune de Bafoussam 1er qu’il soit remboursé au Maire l’argent ayant permis l’acquisition du terrain querellé. Selon l’autorité administrative, dire que la CUB reverse les 120 millions de FCFA représentant le montant de l’achat pour rentrer en possession de ce terrain, revient à dire de façon tacite que le terrain querellé lui appartient. «Si ce n’était pas le cas, on aurait demandé au vendeur de rembourser sans doute parce qu’il n’avait pas qualité», lit-on dans le journal.