De la bâtisse, il ne reste plus que les murs comportant les traces de l’incendie. Un incendie s’est déclaré le 13 novembre 2016 dans le bâtiment abritant le bureau de la police des polices dans le chef-lieu de la région de l’Adamaoua. L’Œil du Sahel paru ce 17 novembre rapporte que tout est parti en fumée (mobilier, documents, matériel informatique, toiture).
Pour l’heure, l’origine du feu reste indéterminée. Notre confrère indique que «Marcel Ondoa Ondoa, le chef dudit service, qui se trouvait à Yaoundé au moment de l’incendie, est revenu à la hâte mardi matin 15 novembre. Avant son départ, il avait gardé dans son bureau des effets personnels, dont des documents (acte de naissance, diplômes, actes de nomination), un téléviseur, une bouteille à gaz…qui sont partis en fumée. Seule la bouteille de gaz retrouvée vide a été épargnée par le feu».
À en croire un riverain, «lorsque les éléments du GMI sont arrivés, c’était encore la fumée qui sortait du bureau du chef de l’unité. Ils ont cassé la porte et ont pu sauver une chaise en bois, un écran d’ordinateur et un poste de téléphone fixe. Entre-temps, ils ont appelé les sapeurs-pompiers qui sont arrivés aux environs de 14h30. C’est quand ils ont fini d’installer leur matériel qu’ils ont constaté que leur véhicule n’avait pas d’eau».
Le Gouverneur Boukar Kildadi Taguiéké est descendu sur les lieux. L’intervention des sapeurs-pompiers n’a pas empêché le sinistre. «Malgré le retour des sapeurs-pompiers, le gouverneur a constaté leur incapacité à maîtriser les flammes et a fait appel aux sapeurs de CAMRAIL et à ceux de l’aéroport.Mais il se faisait déjà trop tard. Tout ce qu’ils ont fait a été seulement de circonscrire les flammes en furie pour qu’elles ne se propagent pas dans le voisinage», indique un témoin.