Actualités Régionales of Wednesday, 19 October 2016

Source: cameroon-info.net

Le démenti formel du maire de Dschang

Place des fêtes de Dschang Place des fêtes de Dschang

Est-ce un rétropédalage ? Tout porte à croire que oui. Baudelaire Donfack a donné un point de presse lundi à Dschang. Le Maire du chef-lieu du Département de la Menoua a apporté un démenti formel à l’information selon laquelle il invitait les populations à manifester massivement le 20 octobre 2016 contre la vente de la Place de l’Indépendance.

L’information a pourtant été publiée en fin de semaine dernière sur la page Facebook de la Mairie de Dschang par son équipe de communication, souligne La Nouvelle Expression (LNE) parue le 19 octobre 2016. Selon l’édile, l’information a été mise en ligne sans son consentement.

«Nous sommes dans un État de droit, et le Maire de Dschang ne saurait fonctionner en marge de la réglementation en vigueur. L’affaire est en cours et la justice est en train de faire son travail. C’est pourquoi j’appelle les populations à la réserve, à la responsabilité et à l’esprit républicain. Il n’y a pas de feu, la République est solidement debout», a déclaré Baudelaire Donfack.

Difficile pourtant de croire que la cellule de communication de la mairie aurait pris sur elle de publier une fausse information sur le magistrat municipal. Selon cette information, «Sa Majesté Fodenkop Donfack Baudelaire (maire de Dschang, NDLR) lance à appel à toutes les filles et fils, à tous les habitants et les amis de Dschang, de l’intérieur comme de l’extérieur, à venir massivement le jeudi 20 octobre 2016, à la place de l’indépendance munie d’arbres de paix et de mouchoirs, pour dénoncer la manigance de l’honorable Nguepi qui voudrait investir sur ce site qui non seulement fait partie du patrimoine de la Menoua, mais aussi de celui de toute la région de l’Ouest et dans une large mesure du Cameroun».

Pour calmer le jeu et face à l’effet papillon du message, le Maire a fait une autre sortie. Cependant, Beaudelaire Donfack s’oppose à la vente à un particulier de place où populations et autorités de la région Bamiléké s’étaient retrouvées le 1er janvier 1960 pour célébrer l’accession du Cameroun à la souveraineté.