Deux ans après la célébration du cinquantenaire de la Réunification à Buea, le monument dédié à l’événement est devenu un lieu touristique très prisé par des nationaux et des étrangers. Il est géré par le ministère des Arts et de la Culture.

En cette fin du mois d’août et malgré la brume humide accompagnée de fines pluies, le monument ne désemplit pas. Les bancs publics situés autour sont pris d’assauts par des visiteurs qui attendent ou viennent d’y faire un tour ou désireux d’ajouter à leurs collections de photos prises a l’intérieur, celles de l’extérieur et des environs.

« Je viens très souvent ici, parfois avec mes amis ou ma famille. Je viens me distraire, me recréer, me détendre et lire. C’est un lieu très agréable et propre », confie, visiblement émue, Laurentine, visiteuse venue de Douala.

Pour y accéder, le visiteur doit débourser « 200 Fcfa pour la visite du site. Montant qui sert à entretenir le monument. 700 Fcfa s’il desire se servir de son appareil photo personnel, 100Fcfa pour le maintien des toilettes. Le site est ouvert à partir de 6h 30 et se referme à 18h30. Les visiteurs sont très nombreux les weekends», révèle Victor Fuh, distributeur des billets et chargé de l’entretien du site.

Le chargé de l’entretien poursuit en disant que certains visiteurs rechignent à payer ces différents montants sous prétexte que c’est un lieu public. Pendant la visite, il observe et surveille les visiteurs pour qu’ils ne salissent pas les lieux.

Les sacs des visiteurs sont fouillés à l’entrée par des militaires qui assurent la sécurité du monument. Cette période sensible que traverse le Cameroun le justifie amplement.