Actualités Régionales of Thursday, 29 October 2015

Source: cameroon-info.net

Les indemnisations bloquent la pénétrante ouest de Douala

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Le problème des indemnisations est décidemment un caillou dans la chaussure des projets structurants. Difficile en effet de parler desdits projets sans rencontrer des revendications liées au non dédommagement des populations expropriées. Le chantier de construction de la pénétrante Ouest de Douala n’est pas en reste.

Le Quotidien de l’Economie (LQE) de ce jeudi 29 octobre 2015 informe que les travaux du tronçon routier de 13 kilomètres, situé à Bonabéri, pourraient être freinés avant la fin d’année. Approché par le journal, un responsable de Sogea Satom, l’entreprise française chargée de la construction ne va pas par quatre chemins pour exposer la situation.

«Il se pose un gros problème. Celui des expropriations. Si elles avaient déjà été faites, ENEO et Camwater auraient certainement déjà enlevé leurs installations. Ce sont ces expropriations qui sont attendues pour qu’ENEO et Camwater enlèvent leurs réseaux. Ces expropriations doivent être faites le plus tôt possible, avant décembre prochain, sinon, cela risque d’avoir une incidence sur nos délais», dit-il sous anonymat.

Comme d’habitude, cette situation angoisse les populations concernées. «Le gouvernement sait que c’est en somme 27 endroits sur ce tronçon de 13 Km qui est découpé en quatre zones, qui attendent d’être indemnisées. Nous comptions sur le gouverneur partant pour que ce problème soit résolu», se désole un riverain dans LQE.

Heureusement pour le moment, les travaux ne sont pas encore à l’arrêt, même si la situation ralentit considérablement l’avancement des travaux. Après avoir effectué une descente sur le terrain, le reporter du journal écrit: «Le taux d’avancement des travaux a pris quelques chiffres en plus», en précisant que ledit taux se situe désormais autour de 18 %.

Selon LQE, «Ces travaux d’un coût total de 51 milliards de Fcfa doivent durer 30 mois. La tâche est donc réservée à la préfecture du Wouri qui devrait saisir les autorités compétentes car, les familles à dédommager sont catégoriques».