Le constat a été récemment fait par un expert en cardiologie qui invite à des habitudes alimentaires plus saines.
Les Camerounais sont pour la plupart exposés aux maladies cardiovasculaires. Cette réalité est plus importante dans la Région de l’Ouest, en raison de l’alimentation, estiment les experts.
Selon le Dr Pierre Amta, «à l’Ouest, on a constaté que la population a un grand poids c’est-à-dire l’obésité. Ceci peut se justifier, parce que la région de l’Ouest est le grenier de l’agriculture au Cameroun. Dans cette Région, on mange un peu gras et on mange beaucoup. Ce qui fait qu’on prend beaucoup du poids. Et lorsqu’on prend du poids, on ne parvient pas à bouger», constate le médecin généraliste en service à la Fondation camerounaise du cœur.
La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 21 octobre 2016, souligne que selon le médecin, les habitudes générales à la population camerounaise sont propices au développement des maladies cardiovasculaires. «A savoir, la consommation excessive du sel, du sucre et l’huile. Il ne manque de déplorer un mode de vie de plus en sédentaire du fait qu’en raison de leur aisance matérielle, certaines personnes aient perdu l’habitude de la marche à pied», note le journal.
LNE fait savoir que «Vendredi 30 septembre dernier, une campagne de dépistage et de sensibilisation des maladies cardiovasculaires a eu lieu au foyer culturel et social du palais royal Bafoussam, à l’initiative de Fondation camerounaise du cœur, dans le cadre de la 11e édition des journées camerounaises du cœur. Au cours de cette journée, plusieurs centaines de personnes se sont fait consulter par l’équipe de spécialistes déployés.
Et certains, en fonction des résultats examens effectués gracieusement, bénéficiaient des médicaments gratuits. L’objectif apprend-on, est de limiter le nombre de personnes hypertendues au Cameroun, qui a connu un boom au cours des dix dernières années. Les statistiques de la Fondation camerounaise du cœur font état de ce que la prévalence qui se situait entre 10 et 15% il y a dix ans est passée à 40% en 2015».