Actualités Régionales of Thursday, 16 March 2017

Source: cameroon-info.net

Maroua: le Gouverneur n'aime pas le désordre urbain

Cette action intervient dans le cadre d’une campagne d’hygiène et salubrité récemment lancée Cette action intervient dans le cadre d’une campagne d’hygiène et salubrité récemment lancée

Le Gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakary poursuit sa guerre contre le désordre urbain. En effet, il a lancée dans la ville de Maroua, une campagne d’assainissement dans toute la région dont il a la responsabilité. Une campagne qui a atteint sa vitesse de croisière avec dans la foulée, la saisie et la mise en fourrière de plusieurs véhicules abandonnés et garés le long de la route avec l’appui de la communauté urbaine.

Selon le quotidien L’Epervier du mardi 14 mars 2017 qui relai cette information, c’est lundi dernier que le chef de terres de l’Extrême-nord, accompagné d’une équipe a commencé à sillonner les artères de la ville de Maroua. Arrivée à l’arrondissement de Maroua 1er, première escale, l’équipe a sillonné le marché du Comice et le long de la route, saisi 4 voitures abandonnées, qui ont été directement mise en fourrière. Une fois la « visite de courtoisie »terminée, l'équipe s'est rendue dans une partie de la l'arrondissement de Maroua 2e.

Par ailleurs, c’est un délai de 24 à 48 heures qui est accordé aux différents propriétaires dont les véhicules ont été repérés dans certains garages de la ville. « C’est une opération qui entre dans la sécurisation de la ville. En effet, il s’est avéré que les bandits lorsqu’ils sont poursuivis, vont se cacher dans ces voitures abandonnées. Des objets volés sont également gardés à l’intérieur de ces engins roulants », indique Midjiyawa Bakary.

Bien que certains se plaignent du fait de n’avoir pas été mis au courant de cette campagne, la continuité de l’opération ca permettre dans les semaines à venir, de délocaliser les garages dans les des sites dédiés hors de la ville. Ils pourront de ce fait, y rejoindre les vendeurs de carburants frelatés, déguerpis il y a quelques mois, peut-on lire dans le journal.