Actualités Régionales of Monday, 4 December 2017

Source: alafnet.com

Maroua : un soldat en civil (copieusement) battu par des policiers

Un policier à Maroua (Archives) Un policier à Maroua (Archives)

Le vendredi 1er décembre 2017, le journal Mutations révèle un incident qui a eu lieu dans la capitale régionale du Grand Nord jeudi matin 30 novembre.

Selon l'article, vers 9 heures du matin jeudi, le gouverneur du Grand Nord a fait une halte au campus de l'université, situé dans l'ancien collège de Hope, pour s'assurer que l'institution respecte la campagne actuelle d'hygiène et d'assainissement dans la région.

La police d'escorte, placée le long de la route principale devant le campus, a fait signe à un soldat en civil à bord de sa moto de faire demi-tour. Il refuse d'obéir. Il a désobéi aux ordres des policiers et a chassé la police. La police l'a poursuivi, l'a attrapé et un grand combat a commencé.

Les coups ont plu partout entre le soldat et les deux policiers qui avaient du mal à le contrôler. D'autres policiers ont joint le combat, l'ont bien battu avant de finalement le neutraliser, a rapporté la source alafnet.com.

Ce n'est qu'à ce moment-là que le chauffeur du chef de l'antenne de sécurité militaire (Semil) dans le Grand Nord reconnaît que la personne en civil est un soldat du bataillon d'intervention rapide (BIR) en service à Maroua-Salak.

Toujours la police a refusé d'écouter. Ils l'ont battu, menotté avant de l'emmener. C'est grâce au chef de la sécurité militaire, le capitaine Joseph Belinga Etoundi et son chauffeur qui interviennent énergiquement et appellent au calme. Ils ont emmené avec force le soldat. L'atmosphère est devenue tendue dans les locaux du Semil entre les deux équipes.

Le Directeur du Semil a ensuite invité les policiers à son bureau pour examiner la question. Un policier émerge alors de l'extérieur du bâtiment, saisit l'arme de l'agent de police (ses collègues) qui était déjà chargée sur le premier site de l'incident et voulait tirer. Ce n'est qu'à ce moment qu’un agent de Semil se jette sur lui et le plâtre sur le sol avant que leur maître leur ordonne de s'arrêter. Le chef de l'unité régionale de la division spéciale du contrôle des services de police du Grand Nord, le commissaire Félix Devaloix Nguimbous est arrivé immédiatement et a demandé à tous les policiers de quitter les locaux du Semil.

Abdallah Abdoulaye était le soldat à l'origine du problème et a été enfermé dans les cellules du Semil pour une enquête plus approfondie.