Leur dénonciation, ils l’ont consignée dans un communiqué qui a sanctionné leurs assises du 4 juin 2018. Les membres du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) de Ngaoundéré évoquent entre autres la précarité des conditions d’examen suite à l’absence des cahiers de composition et de matériels didactiques, l’insalubrité des salles de cours, des toilettes et du campus, le problème de la gouvernance posé par l’application de la circulaire du 5 décembre 2018 relative à l’évaluation de la capacité d’encadrement et au cadrage des critères de sélection en Masters et Doctorats sur le plan académique.
Outre ce qui est suscité le Synes évoque aussi «l’interruption de la circulation des bus en charge du transport des enseignants depuis la reprise des cours le 14 mai 2018, l’absence des missions de recherche dans certains établissements, le non-paiement des droits des enseignants depuis le début de l’année académique». Pour le Synes ces dysfonctionnements démotivent les enseignants. Aussi il invite la hiérarchie à se pencher sur les points évoqués. Dans le cas où rien n’est fait, les enseignants se verront dans l’obligation de suspendre une série d’activités.