Depuis son ouverture, il y a quelques mois, l’abattoir industriel de Ngaoundéré (région de l’Adamaoua), construit à environ 5 milliards de francs CFA par le gouvernement camerounais, dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour la relance de la croissance (Planut), peine à tourner à plein régime.
Selon le trihebdomadaire régional l’Oeil du Sahel, cette infrastructure moderne traite actuellement 40 bœufs par semaine, contre un objectif quotidien de 250 têtes de bœufs. De plus, les bœufs traités dans cet abattoir sont essentiellement des commandes passées par des clients depuis Yaoundé et Douala, les deux principales villes du pays informe IC.
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A l’origine de cette situation, indique le journal, la préférence des éleveurs locaux pour les aires d’abattage de Manwi, de Dang, et l’abattoir municipal de Ngaoundéré, desquels ces éleveurs ne semblent pas vouloir se départir, en dépit des conditions d’abattage qui y sont encore à la fois rudimentaires et insalubres.